Consultants (e) national (e) pour renforcer les connaissances et capacités des hauts fonctionnaires et des défenseurs des droits des femmes sur la budgétisation sensible au genre (BSG) pour

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Contract

This is a National Consultant contract. More about National Consultant contracts.

Background

Présentation du programme: L’Union Européenne (UE) et l’Organisation des Nations Unies (ONU) se sont engagées dans une nouvelle initiative mondiale pluriannuelle visant à éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles. Cette initiative est nommée « Spotlight ». Elle est ainsi nommée car elle attire l’attention sur ce problème, l’amène sous les projecteurs et le place au cœur des efforts menés pour atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en accord avec les objectifs de développement durable à l’horizon 2030. Au niveau global, L’initiative couvre cinq (5) régions du monde à savoir l’Asie, l’Afrique, l’Amérique Latine, le Pacifique et les Caraïbes dont chaque région avec un focus spécifique. Pour la région d’Afrique, huit (8) pays ont été retenus pour bénéficier du programme : le Nigeria, le Liberia, le Malawi, le Mozambique, le Zimbabwe, l’Uganda, le Mali et le Niger. Le focus du Spotlight en Afrique est d’éliminer les violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG), les pratiques néfastes faites aux femmes, en traitant les aspects relatifs à la santé sexuelle et reproductive et les droits. Au Mali, ce programme est exécuté conjointement entre le PNUD, UNHCR, UNICEF, ONUFEMMES et UNFPA pour une période de 4 ans. Les changements souhaités se situent au niveau de six (6) principaux piliers qui sont :

  • L’amélioration de l’environnement législatif et politique pour qu’il soit conforme aux conventions internationales notamment par le retrait des dispositions discriminatoires ;
  • Le renforcement des capacités des institutions nationales en matière d’application de la loi et de planification stratégique visant à mieux intégrer l’élimination des violences faites aux femmes et filles dans leurs stratégies nationales et budgets sectoriels ;
  • La promotion des normes et valeurs sociales protectrices des femmes et des filles contre les violences, surtout au niveau communautaire et au sein des familles ;
  • La disponibilité et l’accès aux services de qualité pour une prise en charge holistique et équitable à l’endroit des survivantes ;
  • La disponibilité de données statistiques quantitatives et qualitatives actualisées dans le cadre de l’élaboration des lois et la mise en œuvre des politiques ; et
  • Le renforcement des organisations de défense des droits des femmes en vue d’influencer les politiques et pratiques visant l’élimination des violences faites aux femmes (VFF).

La participation du PNUD Mali à la mise en œuvre du programme Spotlight se justifie par son appui traditionnel au gouvernement du Mali dans la mise en place des institutions, politiques et stratégies cohérentes pour lutter contre les violences faites aux femmes. Spécifiquement au Mali, le PNUD est un partenaire stratégique de longue date de différents Ministères les aspects liés à la lutte contre les VBG, VFF, PN et à l’autonomisation économique et politique des femmes. Dans ce programme, le PNUD Mali continuera à appuyer les institutions sous le pilier 2 (renforcement des capacités des institutions nationales en matière d’application de la loi et de planification stratégique visant à mieux intégrer l’élimination des violences faites aux femmes et filles dans leurs stratégies nationales et budgets sectoriels) afin d’offrir un espace conséquent pour rendre possible l’inclusion de toutes les parties prenantes y compris les groupes marginalisés à tous les niveaux.

Contexte Institutionnel du Mali: Depuis 2012, la crise multidimensionnelle que traverse le Mali a fortement affaibli les capacités des institutions nationales à faire face à leur mission et assurer la présence effective de l’autorité de l’Etat dans certaines zones du pays. Dans ce contexte, les autorités locales et communautaires, dès lors, jouent un rôle crucial dans la vie en société. Cependant, leurs interventions basées sur les pratiques coutumières ou religieuses sont en contradiction avec le cadre juridique et politique existant sur la lutte contre les VFF, y compris les VBG et pratiques néfastes, et la promotion des droits à la SSR. Institutionnellement, le Mali est un Etat unitaire décentralisé, organisé administrativement en 10 régions et le District de Bamako avec huit (08) institutions constitutionnelles : le Président de la République, le Gouvernement, l’Assemblée Nationale, la Cour Suprême, la Cour Constitutionnelle, la Haute Cour de Justice, le Haut Conseil des Collectivités territoriales, et le Conseil Economique, Social et Culturel. Aussi, le Mali dispose d’un cadre national de planification stratégique, « le Cadre stratégique pour la Relance Economique et de Développement Durable CREDD (2016-2018) » auquel sont alignées les stratégies sectorielles de différents départements, de même que les programmes de coopération des partenaires techniques et financiers (PTF) intervenant au Mali. Les directives du CREDD en matière du genre demandent que l’approche genre dépasse les stratégies et politiques de promotion de la femme ou d’amélioration de la condition de la femme. Cette approche consiste à promouvoir un processus de développement équilibré entre les hommes et les femmes dans tous les domaines de la vie économique, politique, sociale, culturelle. Le Mali dispose également d’une Politique Nationale Genre (2011) qui, dans son premier axe d’intervention, vise la réduction des formes de VFF. Malgré ce cadre stratégique, force est de constater que la lutte contre les VFF et la promotion des droits à la SSR, qui est un sujet transversal, figure dans peu de plans sectoriels autres que celui de la promotion du genre, et encore moins dans les budgets. Une nouvelle stratégie post-CREDD 2019-2023 est en cours d’élaboration en vue de la réalisation des objectifs de développement du Mali, alignés aux Objectifs du Développement Durable (ODD). Cependant, l’insuffisance dans la coordination institutionnelle, le suivi-évaluation et la responsabilisation à tous les niveaux ne permet pas d’adopter une approche intégrée par les différents départements sectoriels et de mutualiser les ressources sur la thématique genre et VFF. Une autre faiblesse se dénote dans les capacités limitées des institutions en charge de l’application de loi, notamment les institutions judiciaires, les services de sécurité et ceux de l’administration territoriale, à remplir efficacement leur mission au sein de la société. Cette faiblesse impacte considérablement le comportement général de la population à l’égard des VFF contribuant ainsi à perpétuer une culture de l’impunité qui décourage les personnes survivantes et réconforte les auteurs.

Duties and Responsibilities

Objectif du programme : L'objectif global du programme est de contribuer à la protection des femmes et des filles, particulièrement des groupes exposés à de multiples formes de discrimination croisée, contre les VFF, y compris les VSBG et pratiques néfastes, et de promouvoir leurs droits relatifs à la SSR à travers un environnement juridique renforcé et conforme aux normes et standards internationaux, un cadre institutionnel renforcé, une production et disponibilité de données de qualité, une implication et responsabilisation des communautés, un accès effectif et équitable aux services appropriés et des associations féminines et organisation de défense des droits de la femme et fille dynamiques et efficaces.

Résultat du pilier 2 (Renforcement Intentionnel) Le résultat du pilier 2 vise à appuyer les institutions Malienne à planifier, financer et exécuter des programmes basés sur des faits avérés et vérifiés qui préviennent et répondent aux violences faites aux femmes et filles et pratiques néfastes, y compris dans d'autres secteurs (santé, justice, sécurité, éducation, développement social, culture)

Partenaires gouvernementaux impliqués dans la mise en œuvre du pilier 2 Les interventions envisagées sous le pilier 2 seront exécutées avec les institutions gouvernementales dont le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (MPFEF), le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MATD), le Ministère de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté (MSLP), le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Population (MATP), le Ministère de la Sécurité et la Protection Civile (MSPC) , le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales (MSAS), le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme (MJDH), le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), le Ministère de l’Education Nationale (MEN), le Ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), le Ministère de la Culture (MC), L’Assemblée Nationale et Les Assemblées Régionales.

Principaux objectifs de la mission:

  • Renforcer les connaissances et capacités des hauts fonctionnaires et des défenseurs des droits des femmes sur la budgétisation sensible au genre pour mettre fin aux violences basées sur genre (VBG), les Violences faites aux femmes (VFF) et les pratiques néfastes (PN), et de promouvoir la santé reproductive (SR), afin de leur permettre de s’approprier le concept et l’approche genre ainsi que le processus de la budgétisation sensible au genre dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs programmes.

Description des responsabilités / portée des travaux: Sous la direction générale du Représentant Résident Adjoint Chargé de Programme, la supervision directe de la cheffe du Cluster Gouvernance et le suivi quotidien du Gestionnaire du Projet, les deux consultants nationaux devront s’assurer principalement que le PNUD Mali atteint les résultats assignés à sa mission afin de donner une réponse adéquate aux besoins de renforcement des capacités institutionnels rencontrés au niveau national et local. Ils/Elles auront pour responsabilité de :

  • Elaborer et mettre en place des critères de sélection et d’identification des différents bénéficiaires de la formation (hauts fonctionnaires et défenseurs des droits des femmes à Bamako, Ségou, Sikasso, Koulikoro et Kayes) ;
  • Conduire des groupes de discussion avec les personnes ressources (Gouvernement) afin d’identifier les hauts fonctionnaires et les défenseurs des droits des femmes et les parties prenantes impliquées dans la formation et de recueillir des orientations stratégiques dans le cadre de la coordination des activités de formation à Bamako et dans les régions identifiées ;
  • Sur base de différentes discussions avec les acteurs impliqués, élaborer un chronogramme/programme de formation dans ciblant les régions identifiées et à Bamako ;
  • Elaborer les termes de référence de différentes formations, les modules conformes aux thématiques (BSG, pour mettre fin aux VBG, VFF et PN) ;
  • Former les hauts fonctionnaires et les défenseurs des droits des femmes au niveau local et national sur la BSG en mettant l’accent sur les aspects suivants

Les concepts genre et l’approche genre dans les cadres des structures de gestion des cadres programmatiques et budgétaires des politiques publiques :

  • Analyse en matière du genre pour améliorer les cadres programmatiques et les implications du genre dans la gestion, la mise en œuvre et le suivi des cadres programmatiques des politiques et des budgets ;
  • Application systématiquement du genre dans les cycles de programmation, de planification et de budgétisation des politiques publiques ;
  • Prise en compte des préoccupations et des intérêts différenciés des femmes, des hommes, des filles et des garçons lors de la formulation, de l'exécution et de l'évaluation des politiques publiques ;
  • Gestionnaires des indicateurs sexospécifiques dans le suivi et l’évaluation des politiques et budgets publiques…

Produits livrables :

  • Une note méthodologique contenant la compréhension de la mission, les termes de référence de différentes formations (Bamako, Ségou et Sikasso, Kayes, Koulikoro), les méthodes/techniques proposées, les chronogrammes avec une feuille de route de la mission (5e Jours) ;
  • Une présentation power point de la formation (8e Jour) ;
  • Un rapport initial de la formation (contenant les approches méthodologiques, les résultats de la formation, la stratégie, les thématiques développés, la pertinence de la formation, les recommandations… (30e Jour)
  • Un rapport final détaillé (70 pages max avec annexes) contenant tous les éléments ci-haut cités et expliquant clairement comment les formations ont contribuées à accroitre les connaissances des défenseurs des droits des femmes afin qu’ils puissent intégrer substantivement l’approche de la budgétisation sensible au genre dans leurs planifications et mise en œuvre des activités (35e Jour).

Exigences en matière de suivi / rapports: Les consultants doivent fournir une méthodologie complète (y compris des méthodes détaillées sur les chronogrammes, les techniques de renforcement des capacités, des outils et moyens usuels pour assurer le renforcement des capacités). Cette méthodologie doit contenir une brève feuille de route conforme à la durée de la mission selon les phases méthodologiques proposées suivantes :

  • Phase-1 : Réunion de cadrage de la mission entre le PNUD et le Gouvernement ;
  • Phase-2 : Elaboration des guides, termes de références, outils, modules, critères de sélection et d’identification des différents bénéficiaires de la formation (hauts fonctionnaires et défenseurs de droits des femmes) ;
  • Phase-3 : Conduire des groupes de discussion avec les personnes ressources ;
  • Phase-4 : Renforcer les capacités des hauts fonctionnaires et les défenseurs de droits des femmes)

Les documents à joindre à la soumission des propositions: Les demandeurs doivent présenter les documents suivants : Obligatoire : {Veuillez cocher les cases appropriées}

  • CV personnel, comprenant des informations sur l'expérience passée dans des projets / missions similaires et les coordonnées des personnes de référence.
  • Proposition financière
  • Lettre de confirmation d'intérêt et de disponibilité dûment remplie en utilisant le modèle fourni par le PNUD

Proposition financière: (une seule option doit être choisie. Pour les contrats de retenue et/ou les atl, veuillez discuter avec l'unite de marches) :

Contrat forfaitaire: La proposition financière doit spécifier un montant forfaitaire total et des conditions de paiement autour de résultats spécifiques et mesurables (qualitatifs et quantitatifs) (c'est-à-dire si les paiements se font par tranches ou à la fin du contrat). Les paiements sont basés sur les résultats, c'est-à-dire sur la fourniture des services spécifiés dans le cahier des charges. Afin d'aider l'unité requérante à comparer les propositions financières, la proposition financière comprendra une ventilation de ce montant forfaitaire (y compris les frais de voyage, les indemnités journalières et le nombre de jours ouvrables prévus). OU Contrats basés sur des honoraires journaliers: La proposition financière précise les honoraires journaliers, les frais de voyage et les indemnités journalières indiqués dans des postes distincts, et les paiements sont effectués au consultant individuel en fonction du nombre de jours travaillés.

Frais de voyage: Tous les frais de voyage envisagés doivent être inclus dans la proposition financière. Cela comprend tous les voyages pour rejoindre le lieu d'affectation/les voyages de rapatriement. En général, le PNUD ne doit pas accepter des frais de voyage supérieurs à ceux d'un billet en classe économique. Si le CI souhaite voyager dans une classe supérieure, il doit le faire en utilisant ses propres ressources. En cas de voyage imprévisible, le paiement des frais de voyage, y compris les billets, l'hébergement et les frais de terminal, doit être convenu entre l'unité opérationnelle concernée et le consultant individuel avant le voyage et sera remboursé.

Les critères d'évaluation {à ajuster en fonction des besoins spécifiques du projet}:

  • Niveau d'études - 10 points maximum
  • Expérience professionnelle pertinente - 40 points maximum
  • Compétences linguistiques - 5 points maximum
  • Autres exigences - 15 points max.
  • Score technique maximum disponible - 70 points.

Méthode d'évaluation (une seule option doit être choisie) : Prix le plus bas et offre techniquement conforme L'attribution du marché est faite au titulaire dont l'offre a été évaluée et déterminée comme étant les deux : réactif/conforme/acceptable (respectant pleinement les termes de référence fournis), et offrant le prix/coût le plus bas OU Analyse cumulative : L'attribution du contrat est faite au titulaire dont l'offre a été évaluée et déterminée comme : réactif/conforme/acceptable, et avoir obtenu la note cumulative la plus élevée parmi un ensemble prédéterminé de critères techniques et financiers pondérés spécifiques à la demande de propositions. Poids des critères techniques : 70%. Poids des critères financiers : 30%.

Seuls les candidats ayant obtenu un minimum de 70 % de la note technique maximale disponible (49 points) seront pris en compte pour l'évaluation financière. Le nombre maximum de points attribués à la proposition financière est attribué à la proposition de prix la plus basse et sera égal à 30. Toutes les autres propositions de prix seront évaluées et se verront attribuer des points, selon la formule ci-dessous : 30 points [nombre maximum de points disponibles pour la partie financière] x [prix le plus bas de tous les prix proposés parmi les offres recevables] / [prix évalué]. La proposition qui obtient le score cumulé le plus élevé après addition du score de la proposition technique et de la proposition financière sera considérée comme l'offre la plus conforme et se verra attribuer un contrat.

Competencies

Compétences:

  • Avoir une bonne connaissance de l’environnement institutionnel de planification, et organisationnel des associations locales du Mali et une bonne connaissance en matière de BSG, VBG, VFF, PF ;

Required Skills and Experience

Les exigences en matière d'expérience et de qualifications:

  • Au moins 10 ans d’experience dans la conduite et la réalisation des missions similaires (renforcement des capacités en BSG auprès des hauts fonctionnaires de la république et des défenseurs de droits des femmes;
  • Une expérience avérée en renforcement des capacités des institutions, collaboration avec les hauts fonctionnaires du gouvernement, expérience en évaluation des compétences et l'élaboration de plans de renforcement des capacités ; une grande capacité en identification et analyse des besoins de formation institutionnelles dans le cadre de la BSG ;
  • Une expérience avérée de travail avec le Système des Nations Unies sur la promotion de l’égalité femme-homme dans les institutions étatiques ;
  • Expérience et familiarité avec les outils et instruments internationaux et régionaux de promotion de l’égalité femme-homme (CEDEF, Protocole de Maputo, Plateforme d’action de Beijing, les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies 1325, 1820…,) ;
  • Expérience avérée et excellente capacité à collaborer avec les entités gouvernementales et non gouvernementales.
  • Une expérience avérée en renforcement des capacités des institution sur la BSG, et l'élaboration de plans de renforcement des capacités et connaissance solide et maitrise de l’approche de la planification suivi et évaluation des budgets intentionnels

Formation:

  • Diplôme de maîtrise en droit, en administration publique, en sciences politiques, en anthropologie ou autre sciences sociales, et/ou autres disciplines pertinentes ;
  • Avoir un diplôme universitaire de premier cycle, combiné à cinq années supplémentaires d'expérience admissible, à la place du diplôme universitaire supérieur ;
  • Une certification en gestion de projet/programme serait un avantage supplémentaire

Langue:

  • La bonne maîtrise du français et une autre langue de travail officielle de l'ONU (Anglais)
  • La connaissance du Bambara
Added 2 years ago - Updated 2 years ago - Source: jobs.undp.org