CONSULTANT INTERNATIONAL CHARGE DE L'EVALUATION DU PROJET PBF AU BURUNDI-–

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Application deadline 3 years ago: Monday 3 May 2021 at 23:59 UTC

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Contract

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Background

CONTEXTE

Depuis la veille de son indépendance, le Burundi fait face à des problèmes socio-politiques cycliques (1961, 1965, 1969, 1972, 1988, 1993 et 2015), ayant des retombées négatives sur la paix, la cohésion sociale et le développement économique. Ils génèrent souvent des déplacements internes et externes de populations. Ils s’expliquent par des facteurs structurels d’ordre (i) socio-politique et liés à la gouvernance, (ii) social y compris les inégalités de genre et les violences basées sur le genre. Ils trouvent l’origine dans les conflits d’accès aux ressources naturelles et environnementales et relèvent également de l’inefficacité des acteurs formels et informels. Si ces facteurs ne sont pas correctement adressés, les conflits y relatifs risquent de dégénérer en des violences ouvertes, surtout dans les zones d’intervention du projet, qui sont des provinces frontalières.

En ce qui concerne les conflits socio-politiques et de gouvernance, les différents conflits ou menaces de conflits dans la région des Grands Lacs, sont de réelles préoccupations pour la paix au Burundi. En outre, l’absence d’une lecture commune de l’histoire burundaise et l’impunité qui a entouré les crises antérieures sont des vecteurs de violence. Il faut noter que la Commission Vérité et Réconciliation est en place et qu’elle a commencé à mettre en œuvre quelques actions. Parallèlement, tout en reconnaissant le travail de la Commission Nationale Terres et Autres Biens (CNTB) pour y faire face, les litiges fonciers liées aux différentes crises restent une menace réelle de conflit communautaire.

Sur le plan social, le cycle des violences déjà évoquée a effrité le tissu social burundais et la bipolarisation sur de bases ethniques est visible dans les communautés, même si des mécanismes institutionnels pour y faire face sont en place. A ce tableau s’ajoute également l’instrumentalisation de la jeunesse par différents acteurs de la classe politique et de la société civile, dans un contexte économique miné par le chômage, et où les jeunes rencontrent d'énormes obstacles d’accès aux ressources et aux revenus. En outre, le phénomène de viol persiste même si le pourcentage des cas reportés à la justice reste minime et que les normes culturelles qui discriminent la femme changent très lentement malgré les avancées enregistrées en termes de participation politique de la femme. A titre d’exemple, les filles qui tombent enceintes ou qui pratiquent la prostitution considérée par elles comme la seule voie de recours pour survivre, sont méconsidérées par la société ; leurs enfants également. Ils sont condamnés à devenir des laissés-pour-compte.

Finalement, au Burundi, plusieurs études académiques autour des problèmes avec les intervenants en matière de gestion des conflits montrent comment des réformes importantes au système de sécurité du pays se posèrent sur les accords de paix d'Arusha, les accords de cessez-le-feu subséquents, une nouvelle législation secondaire, des plans spécifiques à l'établissement et deux stratégies nationales pour la croissance, la réduction de la pauvreté et la consolidation de la paix.

C’est dans ce contexte que, depuis Octobre 2018, ONU Femmes, OIM et PNUD mettent en œuvre un projet conjoint de renforcement des mécanismes locaux de résolution des conflits au Burundi. Ce projet vise principalement à favoriser la résolution des conflits communautaires, qui persistent en dépit de l’existence de mécanismes et d’institutions dédiés à la régulation de la société à tous les niveaux du pays, soit à favoriser la coexistence pacifique et la cohésion sociale au sein des communautés, à travers une approche au travail des acteurs formels et informels qui œuvrent en partenariat avec la communauté pour une résolution des conflits communautaire et inter et intra familial, d’activités de réconciliation et guérison psychosociale, et en renforçant le rôle des femmes médiatrices et des Leaders Communautaires dans la résolution des conflits communautaires.

Il vise enfin le renforcement des acteurs et autorités politiques en termes de valeurs démocratiques et celui de la participation politique de la femme, dans le but d’anticiper et de prévenir les conflits pouvant surgir au niveau communautaire suite aux échéances électorales de 2020. Les activités qui seront mises en œuvre dans le cadre de ce projet visent donc à renforcer la coopération entre les mécanismes locaux de résolution des conflits existants, et de les allier au renforcement des capacités des acteurs formels en matière de résolution de conflits et de réconciliation, ainsi que des acteurs et autorités politiques.

Le projet interagit avec les institutions suivantes : Ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique, le Ministère de la Justice, le Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre; l’ONG DUSHIREHAMWE, les deux Barreaux du Burundi (Gitega et Bujumbura), Forum National des Femmes, etc.

Le projet ambitionne les résultats suivants :

  1. Résultat 1 : Les membres des communautés dont les femmes et filles médiatrices, les déplacées, les retournés, les migrants, les victimes potentielles de la traite et des VSGBV contribuent à la prévention et la résolution des conflits.

Le résultat comprend les produits suivants :

  1. Produit 1.1 : Les femmes médiatrices renforcées et appuyées contribuent à la prévention et la résolution des conflits
  2. Produit 1.2 : Le réseautage stratégique des médiatrices à tous les niveaux est renforcé et élargi aux jeunes filles médiatrices cadettes, pépinières des futures médiatrices
  3. Produit 1. 3 : Les acteurs formels et informels en matière d’observation de la loi (dont les agents des migrations et les élus locaux) ont des capacités améliorées pour prévenir et résoudre les conflits liés aux migrations et rapatriement accrues.

Résultat 2 : La population accède aux services d’aide légale et de prise en charge psychosociale avec les produits suivants :

  1. Produit 2.1 : Des réseaux des Leaders Communautaires/Parajuristes informés sur le droit sont mis en place et délivrent des services d’aide juridique (écoute, orientation et conciliation) pour les conflits mineurs au niveau collinaire
  2. Produit 2.2: Des services d’aide légale (juridique et judiciaire) sont octroyés aux populations vulnérables et aux femmes par les Barreaux, en partenariat avec le Ministère de la justice
  3. Produit 2.3. : Les membres des communautés traumatisés par les violences psychologiques et physiques ont une capacité améliorée pour guérir à travers des méthodes de réhabilitation et guérison traditionnelle couplées à un soutien psycho-social spécialisée, pour promouvoir la guérison communautaire

Résultats 3 : Les communautés interagissent harmonieusement avec les institutions afin de résoudre et prévenir les conflits et promouvoir la réconciliation, la cohésion sociale et la sécurité communautaire avec les produits suivants :

  1. Produit 3.1: Des espaces de concertation sont mis en place et contribuent à renforcer la coordination en matière de prévention/résolution des conflits.
  2. Produit 3.2 : Les acteurs formels et informels dans l’observation de la loi ont une capacité administrative et procédurale améliorée pour accroitre la responsabilisation interne en prévention des conflits situationnels
  3. Produit 3.3 : Les médiatrices aux capacités renforcées interagissent avec les leaders communautaires, les institutions locales pour prévenir et résoudre les conflits ainsi que pour animer le dialogue communautaire sur les préoccupations communautaires.

Duties and Responsibilities

MISSION DU/DE LA CONSULTANT(E)

Le consultant international , chef de mission, travaillera avec un consultant national.

  1. Portée de l’évaluation

Cette évaluation vise à examiner le niveau d’atteinte des résultats de consolidation de la paix du projet. L’évaluation aura à examiner le processus de mise en œuvre du projet et les résultats de la consolidation de la paix, en s'appuyant sur le cadre de résultats du projet ainsi que sur d'autres données de suivi collectées sur les produits et les résultats du projet ainsi que sur le contexte.

Elle analysera la pertinence, l’efficacité, l’efficience et l’impact des actions menées au regard des objectifs visés et par rapport à la durabilité des résultats. En outre, l’évaluation devra relever et apprécier le niveau de progrès dans le développement des capacités nationales de gestion des processus de prévention et de résolution des conflits, tout en donnant des indications aux partenaires du projet sur les besoins et priorités pour une assistance future

Elle devra contribuer à améliorer les programmations futures des trois agences dans le domaine résolution des conflits et de consolidation de la paix. Cette évaluation permettra ainsi de tirer des leçons pour accompagner au mieux les partenaires de mise en œuvre et assurer la pérennisation des acquis du projet.

L'évaluation devra répondre aux thématiques suivantes réparties en catégories d’analyse : la pertinence ; l'efficacité ; l'efficience ; la cohérence ; la sensibilité aux conflits ; les aspects catalytiques ; la sensibilité aux temps ; la tolérance aux risques et innovation ; la durabilité ; l’appropriation nationale et la pérennisation des acquis ; les thèmes transversaux ; les leçons apprises et les recommandations.

Analyse de la pertinence du projet

  • Examiner la cohérence et la pertinence de la conception du projet ainsi que de l’approche utilisée par rapport aux divers problèmes identifiés, aux besoins exprimés et établis comme priorités nationales, ainsi que les domaines prioritaires du PBF.
  • Evaluer la pertinence du projet en lien avec son approche stratégique par rapport aux principaux objectifs et défis de consolidation de la paix dans le pays au moment de la conception du projet PBF
  • Examiner la théorie de changement du projet, et établir une validation complète, partielle (avec recommandations d’ajustement) de la théorie de changement telle qu’appliquée au projet et ses résultats.

    Analyse de l’efficacité du projet

  • Mesure du degré de réalisation des objectifs du projets et l’atteinte de ses produits (analyser les progrès réalisés dans l’atteinte des résultats et la livraison des produits attendus en faisant ressortir les forces et les faiblesses des diverses interventions engagées) ;

  • Passer en revue l’évolution du contexte (politique, économique, social, institutionnel), identifier les principaux facteurs, positifs ou négatifs, internes ou externes et évaluer leurs conséquences sur la mise en œuvre du projet ;
  • Dans quelle mesure la stratégie de ciblage du projet était-elle appropriée et claire en termes de ciblage géographique et de bénéficiaires
  • Evaluer de manière sommaire, l’environnement contextuel interne (ONU Femmes, OIM et PNUD) et externe (Partenaires tant étatiques que non-étatiques) en soutirant les forces et faiblesse de ce dernier ;
  • Etablir si les risques ont été bien évalués et examiner les mesures de mitigation mises en place ;
  • Déterminer si les ressources (humaines, matérielles et financières) requises au niveau du OIM, ONU Femmes et PNUD, ont été bien anticipées, mobilisées dans les délais suffisants et utilisées de manière appropriée pour atteindre les objectifs attendus ;
  • Si Le système de suivi du projet capturait-il de manière adéquate les données sur les résultats de la consolidation de la paix à un niveau de résultat approprié
  • Dans quelle mesure le projet a-t-il substantiellement intégré le genre et soutenu une consolidation de la paix sensible au genre

Analyse de l’efficience du projet

Faire une analyse coût-efficacité en évaluant la relation entre les différentes activités menées, les ressources mises à contribution et les résultats atteints, ainsi que l’équilibre

  • entre les résultats et les ressources humaines et financières mobilisées/utilisées ; en d’autres termes :
  • Comment le projet a consommé les ressources mises en œuvre ? (est ce que les fonds ont été utilisés et de façon rationnelle ?)
  • Evaluer les outils et les ressources utilisés, la qualité de la gestion quotidienne, les actions menées par les différents acteurs, la capacité de gestion et d’adaptation des gestionnaires par rapport aux activités, aux résultats attendus et atteints, ainsi qu’à l'environnement général de mise en œuvre du projet ;
  • Déterminer dans quelle mesure l’approche de mise en œuvre du projet aurait été efficace et réussie, y compris les achats, le nombre de partenaires de mise en œuvre et d’autres activités ;
  • Apprécier la qualité du partenariat établi entre les trois agences et les autres acteurs impliqués dans le processus de mise en œuvre et évaluer le niveau de satisfaction en relation avec les résultats obtenus au niveau des différents acteurs clés.

Analyse de la durabilité, de l’appropriation nationale et de la pérennisation des acquis

  • Examiner les outils mis en place au démarrage du projet pour le suivi des actions devant assurer la durabilité, l’appropriation et la pérennisation des acquis ;
  • La conception de l’intervention comprenait-elle une stratégie de durabilité et de sortie appropriée(y compris la promotion de l’appropriation nationale/locale, l’utilisation des capacités nationales, etc) pour soutenir des changements positifs dans la consolidation de la paix après la fin du projet ?
  • Examiner les actions entreprises pour la pérennisation des interventions : les résultats obtenus sont-ils durables après la fin du projet ;
  • Evaluer dans quelle mesure les bénéficiaires ont été impliqués dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des activités dans l’optique d’assurer la continuité, la réplication ou l’extension des résultats atteints ;
  • Déterminer les effets positifs qui seront induits à long terme et évaluer l’apport du projet à la production de ces effets ;
  • Déterminer si le projet a efficacement et adéquatement documenté ses progrès, ses résultats, défis et leçons apprises.

Analyse de la cohérence :

  • Déterminer la complémentarité et l’interaction du projet PBF avec les autres projets/programme des agences de mise en œuvre et les autres acteurs des Nations Unies, ainsi que le niveau d’implication des parties prenantes dans la conception et la mise en œuvre du projet.

Analyse de la sensibilité aux conflits;

  • Déterminer l’efficacité de l’approche explicite de la sensibilité aux conflits utilisée par le projet ;
  • Evaluer si les capacités internes des agences récipiendaires étaient suffisantes pour assurer une approche continue sensible aux conflits ;
  • Déterminer dans quelle mesure, le projet aurait eu des impacts non-voulus (soit négatif ou positif) et sa responsabilité.

Examen de l’aspect catalytique

  • Evaluer l’aspect catalytique (financier et programmatique) du projet ; en d’autres termes, il s’agira de déterminer si le projet PBF aurait attiré d’autres sources de financement de consolidation de la paix et / ou contribué à créer des plateformes plus larges pour la consolidation de la paix.

Examen de la sensibilité au temps;

  • Evaluer si le projet aurait tiré parti d’une fenêtre d’opportunité en matière de consolidation de la paix ou de prévention de conflit, ou encore en matière d’engagement politique, et/ou si le projet était opportun pour résoudre un facteur de conflit.

Analyse de la tolérance aux risques et innovations

  • Déterminer l’approche innovante du projet et dégager les leçons pour éclairer des approches similaires ailleurs.
  • Si le projet était qualifié de « à haut risque », les risques étaient-ils correctement suivis et atténués ?

Analyse de l’impact du projet sur la consolidation de la paix

Evaluer l’impact de la mise à disposition d’intrants pour la mise en œuvre du projet : effets positifs et négatifs, directs ou indirects, intentionnels ou non, induits par le projet

Analyse des thèmes transversaux

Outre l’appropriation nationale et le renforcement des capacités, l’évaluation prendra en compte la question transversale de l’équilibre de genre dans l’analyse des résultats obtenus. L’évaluation s’intéressera notamment au ratio hommes/femmes/jeunes ayant bénéficié des actions phares et des résultats du projet ou pouvant en bénéficier à l’avenir.

  1. Méthodologie

L’évaluation sera participative et devra impliquer toutes les parties prenantes. Les informations pourront être recueillies sur la base des méthodes suivantes de collecte de données :

  • Analyse documentaire : consultation de documents du projet (Prodoc, PTA, budgets, compte-rendu de réunions, décisions et instructions écrites, rapports d’activités, rapports des OSC de mise en œuvre, chronogramme, matériel de formation, plans logistiques, plan de suivi-évaluation et de communication, newsletters, etc.) ;
  • Rencontres et entretiens avec les parties prenantes (les trois agences, Ministères impliqués dans la mise en œuvre, société civile, partenaires de mise en œuvre, bénéficiaires, etc.) ;
  • Questionnaires individuels ou de groupe (techniques participatives ou toute autre méthode de collecte de l’information jugée pertinente) ;
  • Exploitation et l’analyse des informations collectées en vue de la production du rapport.

2.Formulation des leçons apprises et des recommandations

Au terme de l’évaluation, des leçons apprises de la mise en œuvre du projet devront être documentées. La consultation devra également formuler des recommandations sur la conception, la gestion et la pérennisation des résultats du projet, en mettant en évidence les bonnes pratiques, pour informer d’une part des acquis du projet et d’autre part de l’état des besoins existants et des priorités complémentaires en matière de planification, de préparation et de gestion des projets de consolidation de la paix et de prévention des conflits au niveau communautaire en lien avec le niveau national dans le futur.

3.Produits (Livrables) attendus

L’équipe d’évaluation produira les rapports suivants qui seront élaborés en français :

  • Rapport de démarrage : attendu 10 (dix) à 15 (quinze) jours après le début de la mission, il doit nécessairement comprendre, l’approche et méthodologie globales, les outils et mécanismes de collecte de données, la liste proposée des personnes à interroger et un plan de travail et un calendrier réaliste et approprié. Le rapport devra être impérativement validé par les agences ou l’organisation d’exécution du projet ainsi que le ST-PBF ;
  • Rapport final d’évaluation : une version finale du rapport intégrant les observations et les commentaires sera transmis avec notamment un résumé succinct en français et en anglais. Ce rapport devra être validé.

Competencies

COMPETENCES FONCTIONNELLES

  • Une connaissance approfondie de la thématique de la prévention des conflits, de consolidation de la paix et de renforcement de la cohésion sociale ;
  • Une compétence avérée dans l’évaluation des programmes/ projets de consolidation de la paix ;
  • Une bonne capacité de planification, d’organisation et d’établissement des priorités ;
  • Une capacité d’analyse et de synthèse et une capacité à trouver des solutions novatrices ;
  • Une excellente capacité de communication interpersonnelle et une capacité à travailler dans une équipe multidisciplinaire et à susciter le changement ;
  • Une forte capacité d'expression écrite et orale et une excellente capacité à formuler des idées de manière claire et concise ;
  • L’ouverture et la volonté de s’adapter ainsi que la flexibilité dans les relations avec les collègues et partenaires ;
  • Une bonne connaissance de l’outil informatique (Excel, Word, PowerPoint, Internet, etc.)

Required Skills and Experience

EDUCATION

Être titulaire, au minimum, d’un diplôme de troisième cycle Bac+5 en sciences politiques, sciences sociales, Management de projets, dans une discipline connexe des sciences humaines

EXPERIENCE

  • Au moins quinze (15) ans d’expérience dans le domaine de la prévention des conflits avec une connaissance approfondie dans le renforcement des capacités des mécanismes /institutions/organisations au niveau communautaire, attestée par un minimum de cinq (05) ans d’expérience pertinente dans le domaine de la paix et de la sécurité ;
  • Une expérience dans l’élaboration, la mise en œuvre et/ou l’évaluation de projets/programmes de prévention et de gestion des conflits, de consolidation de la paix et la sécurité ainsi que le renforcement de la cohésion sociale. Une expérience comme chef d’équipe ou chef de mission serait un atout ;
  • Une bonne connaissance de la dynamique de consolidation de la paix et de prévention des conflits au Burundi (nationale et communautaire) ;
  • Familiarité avec le Système des Nations Unies

LANGUAGES

Une maîtrise parfaite de la langue française, aussi bien écrite qu’orale, est indispensable.

La connaissance de l’anglais serait un atout

DOCUMENTS TO BE SUBMETTED(in 1 pdf file) ON LINE

  • Cover note
  • CV/P11 updated

FEMALE CANDIDATES ARE ENCOURAGED

Added 3 years ago - Updated 3 years ago - Source: jobs.undp.org