Consultant Etude des facteurs de vulnérabilité nutrition sécurité alimentaire VIH - SSA9 - Antananarivo

This opening expired 8 months ago. Do not try to apply for this job.

WFP - World Food Programme

Open positions at WFP
Logo of WFP

Application deadline 8 months ago: Thursday 7 Sep 2023 at 23:59 UTC

Open application form

Position

Consultant pour l'études des facteurs de vulnérabilité en lien avec la nutrition et la sécurité alimentaire des personnes vivant avec le VIH dans les régions Sud de Madagascar.

Lieu d'affectation: Antananarivo / Madagascar

Type de contrat: Short Service Agreement, SSA

DUREE DE CONSULTATION

La durée de la consultance est de soixante jours (60 jours) ouvrables après la signature du contrat.

.

Le PAM célèbre et embrasse la diversité. Il est attaché au principe de l'égalité des chances en matière d'emploi pour tous ses employés et encourage les candidats qualifiés à postuler sans distinction de race, de couleur, d'origine nationale, d'origine ethnique ou sociale, d'information génétique, de sexe, d'identité et/ou d'expression sexuelle, d'orientation sexuelle, de religion ou de croyance, de séropositivité ou de handicap.

Un roster de candidats qualifiés pourrait être mis en place à la suite de ce processus de recrutement pour pourvoir à des postes éventuels de même profil de grade égal ou inférieur.

A PROPOS DU PAM

Le Programme alimentaire mondial (PAM) est la plus grande agence humanitaire pour lutter contre la faim dans le monde. Afin d’atteindre son objectif faim zéro, le PAM aide les populations les plus vulnérables à subvenir à leurs besoins alimentaires et nutritionnels, à renforcer leur résilience et à lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes.

CONTEXTE

Selon les estimations Spectrum-2021, la prévalence du VIH dans la population générale âgée de 15-49 ans était à 0.37% en 2021. Elle a triplé au cours de la dernière décennie même si le pays se trouve encore dans la prévalence faible. Elle est de 0.4% chez les femmes et de 0.3% chez les hommes. Chez les jeunes agês de 15-24 ans, la prévalence chez les filles était près de trois fois supérieure à celle des garçons (0.14% versus 0.05%).

Le taux d'incidence annuelle pour 1000 personnes non-infectées a augmenté de 0.18/00 à 0.34/00 entre 2012 et 2021. Le nombre de nouvelles infections annuelles chez les adultes est 2.7 fois plus important en 2021 qu'il y a 10 ans. La même tendance est observée chez les enfants avec 2.8 fois plus de nouvelles infections pédiatriques au VIH en 2021 qu'en 2012.

Le ration du nombre de cas émergent sous le nombre de cas existant (ration incidence/prévalence) qui indique la tendance à la croissance de l'épidémie était de 16% en 2021. Cette ration témoigne que le pays avec une épidémie jusque-là modérée passe en phase de transition épidémiologique et place Madagascar parmi les pays à plus forte croissance épidémique mondiale du moment.

Selon les données du Programme National de Lutte contre IST (PNLIS) du Ministère de la Santé Publique, la répartition des nouveaux cas diagnostiqués en 2022 se répartissent en 31% chez les populations clés les plus explosées aux risques (PCPER), 16% chez les femmes enceintes, 13% chez les patients tuberculeux, 35% chez la population gnénrale (incluant les partenaires des PCPER), 5% chez les patients consultatns pour infections sexuellement transmissibles (IST) et 0.3% chez les détenus.

En 2021, 380 femmes enceintes VIH+ étaient sous traitement antirétroviral durnat leur grossesse alors que le nombre estimé de femmes enceintes vivant avec le VIH était à 2 523, soit un taux de couverture de la prévention de la transmission de lamère à l'enfant (PTME) de 15%.

Les stratégies de réponses de Madagascar face à l'infection à VIH se absant sur ces données épidémiologiques et sanitaires qui sont actualisées régulièrement. Cependant le pays ne dispose pas de données sur les impacts psycho-sociaux de l'infection à VIH chez les personnes vivant avec le VIH et les activités y afférentes sont peu nombreuses et ponctuelles.

Depuis 2021, face à l'urgence nutrintionnelle qui sévissait dans le sud, le PAM en collaboration avec le PNLS a initié lesa ctivités d'assistance nutritionnelle des personnes vivint avec le VIH. Pour ce faire, les groupes de patients qu sont les moins soutenus ont été identifiés, à savoir les femmes enceintes, femmes allaitantes, orphelins et enfants vulnérables du Sida (OEV) et patients co-infectés TB VIH.

Pour une meilleure orientation des stratégies en matière de prise en charge nutritionelle des personnes viviant avec le VIH et leur complémentarité avec les stratégies de prise en charge médicale, en partenariat avec le PNLIS et l'ONUSIDA, le PAM vise à travers une étude à mettre en place des bases de données et des outils d'analyse des risques et vulnérabilités des personnes vivant avec le VIH dans ses régions d'intervention: Atsimo Andrefana, Anosy, Androy et Atsimo Atsinanana.

Les données collectées permettront aux acteurs impliqués dans la réponse au VIH de disposer des bases probantes pour une programmation de l'assistance alimentaire et nutritionnelle adaptée aux différents contectes.

Le PAM a pris l'initiative de s'attacher des services d'un cabinet de consultance pour conduire l'étude sur les facteurs de vulnérabilité en lien avec la nutrition et la sécurité alimentaire.

OBJECTIF DE L'ACTIVITE

  1. Evaluer la sécurité alimentaire, la situation nutritionnelle ainsi que les facteurs de vulnérabilité des ménages et des personnes vivant avec le VIH dans les régions d’Atsimo Andrefana, Anosy, Androy et Atsimo Atsinanana.
  2. Définir les appuis que le PAM pourra mettre en place pour accopagner les acteurs de la réponse dans le domaine de la nutrition et de la sécurité alimentaire.
  3. Formuler des recommandations pour une mise en oeuvre efficiente et effective de la réponse programmatique à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle à apporter aux ménages/personnes vivants avec le VIH.

TACHES ET RESPONSABILITES DU CONSULTANT/CABINET DE CONSULTANCE

Sous la supervision du Chef d’Unité Nutrition de PAM et du Coordonnateur du PNLIS, le consultant a pour responsabilités les taches suivantes :

  • Procéder à une revue de la littérature et à l’analyse des données secondaires relatives à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, au VIH/sida et ses impacts économiques et sociaux ainsi que les programmes de réponses en cours ;
  • Elaborer le protocole de l’étude sur la sécurité alimentaire, la situation nutritionnelle ainsi que les facteurs de vulnérabilité en lien avec la nutrition des ménages et des personnes vivant avec le VIH dans les quatre régions : élaborer les termes de référence de l’étude, définir l’échantillonnage, développer les questionnaires et les outils de collecte et d’analyse des données, établir le chronogramme ;
  • Valider avec le PAM et le PNLIS la méthodologie, l’approche ainsi que les outils de collecte de données.
  • Constituer et former les équipes d’enquêteurs et superviseurs ;
  • Conduire l’étude proprement dite dans les quatre régions ;
  • Valider avec le PAM et le PNLIS les résultats de l’étude.
  • Produire le rapport résumant les principaux résultats de l’étude incluant également des recommandations sur les orientations pour la programmation de l’assistance alimentaire et nutritionnelle en faveur des personnes infectées et affectés par le VIH.
  • Organiser et faciliter avec le PAM et le PNLIS l’atelier de dissémination des résultats de l’étude.
  • Assurer la protection des données personnelles des données des ménages/personnes vivants avec le VIH.

LIVRABLES DE LA CONSULTANCE

  • Un rapport d’évaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de PVVIH qui fournit au PAM et ses partenaires, une information de référence fiable, pertinente et complète sur la sécurité alimentaire, la situation nutritionnelle et les facteurs de vulnérabilité en lien avec la nutrition et la sécurité alimentaire en vue d’informer la planification et la mise en œuvre d’une réponse multisectorielle à l’échelle.
  • Une note de concept décrivant la stratégie et les domaines d’appui du PAM dans le cadre de la réponse nutrition et sécurité alimentaire adaptée aux ménages et personnes infectés et affectés par le VIH/sida.

PROFIL DE CONSULTANT

Education : Être titulaire d’un diplôme universitaire (minimum niveau Master) en sciences sociales, sciences biologiques, épidémiologie, sciences économie, agronomie ou statistiques ou dans un domaine équivalent.

Expérience professionnelle : Avoir au moins 5 ans d’expériences postuniversitaires dans le domaine des enquêtes socioéconomique et épidémiologique, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, économétrie et analyse statistique.

Langues : Très bon niveau en Français (Niveau C) et un niveau B en Anglais.

Connaissances informatiques : Bonne connaissance des logiciels d’analyse statistique tel que SPSS, STATA, R, CSPRO, MS-Access, S+ et parfaite maîtrise de Word, Excel, Powerpoint, Messagerie électronique, etc.

FACTEURS DE SUCCES

  • Haut niveau d’intégrité, capacité analytique
  • Aptitude à collecter des informations et à élaborer des outils de collecte de données et à développer de bases de données
  • Capacité à résoudre les problèmes, esprit d’initiative, maturité
  • Capacité de jugement, tact
  • Habilité à négocier et à communiquer oralement et par écrit
  • Capacité à travailler en équipe et à établir de bonnes relations avec des personnes d’origines et de cultures différentes
  • Capacité d’adaptation à des situations dangereuses sur le plan sécuritaire et santé
  • Flexibilité à assurer des missions sur le terrain.

FIN DE RECEPTION DES CANDIDATURES: 07/09/2023

.

Le PAM applique une politique de tolérance zéro à l'égard de comportements tels que la fraude, l'exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l'abus de pouvoir et la discrimination. Tous les candidats sélectionnés devront respecter les normes de conduite du PAM et feront donc l'objet d'une vérification rigoureuse de leurs antécédents en interne ou par l'intermédiaire de tiers. Les candidats sélectionnés devront également fournir des informations supplémentaires dans le cadre de l'exercice de vérification. Toute fausse déclaration concernant les informations fournies au cours du processus de recrutement peut entraîner la disqualification ou le licenciement du candidat.

Le PAM ne demandera aucun paiement à aucun stade de la procédure de recrutement, y compris au stade de l'offre. Toute demande de paiement doit être refusée et signalée aux autorités locales chargées de l'application de la loi pour qu'elles prennent les mesures qui s'imposent.
Added 9 months ago - Updated 8 months ago - Source: wfp.org