Recrutement d’un.e consultant.e international pour la réalisation de l’évaluation finale du projet de partenariat entre le Ministère de l’Intérieur – Direction Générale des Collectivités ter

This opening expired 1 year ago. Do not try to apply for this job.

Application deadline 1 year ago: Tuesday 21 Jun 2022 at 23:59 UTC

Open application form

Contract

This is a International Consultant contract. More about International Consultant contracts.

Background

Le Maroc a enregistré durant ces dernières années une évolution notable en matière d’institutionnalisation de l’égalité hommes-femmes et de gouvernance territoriale sensible au genre, y compris en matière de participation des femmes dans les affaires territoriales.

La Constitution du Royaume, adoptée en juillet 2011, est venue renforcer les avancées importantes enregistrées par le Maroc en matière d’égalité de genre et a consacré l’égalité et la parité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines. En effet, l’article 19 de la Constitution introduit le principe de parité et rend désormais constitutionnelles les mesures d’action affirmative au bénéfice des femmes : « l’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, énoncés dans le présent Titre et dans les autres dispositions de la Constitution, ainsi que dans les conventions et pactes internationaux dûment ratifiés par le Maroc et ce, dans le respect des dispositions de la Constitution, de constantes du Royaume et de ses lois. L’Etat œuvre à la réalisation de la parité entre les hommes et les femmes. Il est créé, à cet effet, une Autorité pour la parité et la lutte contre toutes formes de discrimination ».

Elle fait état également de la nécessité de prévoir dans la loi « des dispositions de nature à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux fonctions électives » (article 30). L’article 146 relatif aux collectivités territoriales stipule quant à lui qu'une loi organique devra fixer « […] les dispositions visant à assurer une meilleure participation des femmes au sein des Conseils ».

Conformément aux dispositions constitutionnelles, le Dahir N° 1-15-90 en date du 16 juillet 2015 portant promulgation de la Loi Organique N° 34-15 modifiant et complétant la Loi Organique N° 59-11 a réservé des sièges aux femmes au niveau communal et régional. Ainsi, à la suite du scrutin du 4 septembre 2015, le pourcentage des sièges occupés par les femmes est passé de 12% (2009) à 21,18% au niveau communal et le pourcentage des femmes élues au sein des conseils régionaux a atteint le pourcentage significatif de 38%.

En parallèle, les lois organiques relatives aux collectivités territoriales (la loi 111.14 relative aux régions, la loi 112.14 relative aux préfectures et provinces et la loi 113.14 relative aux communes), promulguées en juillet 2015, viennent élargir les compétences des collectivités territoriales à travers la mise en place du principe de libre administration.

Ces lois ouvrent également des perspectives importantes en ce qui concerne la mise en place de mécanismes et outils en faveur d’une gouvernance sensible au genre et garantissant une égalité des chances effective entre les citoyennes et les citoyens.

A cet effet, la loi organique n° 111.14 relative aux régions, la loi 112.14 relative aux préfectures et provinces et la loi 113.14 relative aux communes prévoient :

  1. La création d’entités consultatives en partenariat avec la société civile dénommées « Instances équité, égalité des chances et approche genre » (art.117, art.111 et art. 120 respectivement) ;
  2. L’élaboration du Programme de Développement Régional (art.83), du Programme de Développement Préfectoral et Provincial (art.80) ainsi que du Plan d’Action des Communes (art.78) tenant compte de l’approche genre ;
  3. La prise en considération de l’aspect genre lors de la fixation des objectifs des programmes ou projets inscrits dans le budget et de la définition des indicateurs chiffrés devant permettre de mesurer les résultats escomptés (art. 171, art. 150 et art.158 respectivement).

De même, l’article 7 des décrets d’application des lois organiques relatives aux collectivités territoriales (publiés en Juillet 2016) et qui fixent les procédures d’élaboration du Programme de Développement Régional, du Programme de Développement Préfectoral et Provincial et des Plans d’Action des Communes, associe les Instances consultatives « Instances de l’équité, égalité des chances et approche genre (décret 2.16.299, 2.16.300, 2.16.301 respectivement) au processus d’élaboration de ces Programmes et Plans.

Le Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc – Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) et l’ONU Femmes ont signé en juin 2014, sur une période allant jusqu’au 30 avril 2017, un accord de partenariat afin d’accompagner le processus d’institutionnalisation de l’égalité de genre au sein de la DGCT, de renforcer la participation des femmes dans la gestion des affaires territoriales et de promouvoir la gouvernance territoriale sensible au genre.

Le projet découlant de cet accord de partenariat a permis d’atteindre des résultats importants en matière de création et de renforcement d’une Unité de l’Egalité de Genre au niveau de la DGCT, de promotion de la participation politique des femmes au niveau local et de production des outils pour accompagner le processus de planification et de budgétisation sensible au genre au niveau local.

Ainsi, et dans le but de capitaliser sur les résultats acquis dans le cadre de cet accord de partenariat, le Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc – Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) et l’ONU Femmes ont conclu une nouvelle convention couvrant la période du 01 mai 2017 au 31 décembre 2021. Cette nouvelle convention a permis l’accompagnement de la DGCT et des collectivités territoriales (au niveau communal, préfectoral/provincial et régional) dans l’intégration de l’approche genre dans les mécanismes de gouvernance territoriale conformément aux dispositions des lois organiques relatives aux collectivités territoriales (loi 111.14 relative aux régions, loi 112.14 relative aux préfectures et provinces et la loi 113.14 relative aux communes) et à leurs décrets d’application.

Cet accompagnement a notamment permis de renforcer les mécanismes de redevabilité, leur suivi coordonné et de faciliter la mise en place d’un cadre de dialogue à travers deux axes :

  1. Renforcement du processus d’intégration de l'approche genre au niveau de la DGCT et des collectivités territoriales cibles ;
  2. Mise en place, opérationnalisation et suivi du processus de gouvernance territoriale sensible au genre.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la traduction des engagements internationaux du Maroc en matière d’égalité hommes femmes, et notamment la CEDEF (art. 4 et 7) et est aligné aux Objectifs de Développement Durable (Objectif 5).

Il s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l’ONU Femmes au Maroc pour la période 2014-2017, et plus particulièrement de son axe 5 : « La Gouvernance et la planification reflètent pleinement la redevabilité en matière d’engagements et de priorités dans le domaine de l’égalité de genre ». Il s’inscrit enfin dans la stratégie de l’ONU Femmes au Maroc pour la période 2018-2021, et plus particulièrement l’axe stratégique 1 « Les femmes dirigent, participent et bénéficient de manière égale des systèmes de gouvernance nationaux et locaux sensibles au genre au Maroc ».

Dans une perspective d’amélioration de l’impact de ses actions, la DGCT et ONU Femmes lancent un appel à consultation pour mener l’évaluation finale de ce programme. Cette évaluation a pour objectif principal d’analyser le programme et ses premiers résultats afin d’améliorer la conception et la mise en œuvre d’interventions à venir.

Les objectifs spécifiques de l’évaluation sont :

  1. Analyser le degré de contribution du programme à répondre aux besoins de ses bénéficiaires et ses partenaires ;
  2. Mesurer le degré de réalisation des résultats escomptés à ce jour ;
  3. Identifier et documenter les bonnes pratiques, les faiblesses et contraintes majeures ainsi que les grands enseignements ;
  4. Identifier l’apport de ONU Femmes et son engagement dans la mise en œuvre des activités du programme.

Duties and Responsibilities

  • Objectif de développement : Les femmes et les hommes jouissent d’une égalité effective dans l’exercice de leurs droits humains.

  • Objectif du programme : Renforcer la gouvernance territoriale sensible au genre, conformément aux dispositions des lois organiques relatives aux collectivités territoriales et leurs décrets d’application et promouvoir la participation des femmes à la gestion des affaires locales.

Le projet découlant de , s’est inscrit dans une période particulière caractérisée par la préparation et promulgation de textes de lois relatifs aux élections, la tenue d’élections communales et régionales en septembre 2015 et la constitution des nouveaux conseils élus.

La théorie de changement du projet est la suivante :

Si (1) le processus d’intégration de l'approche genre au niveau de la DGCL et des collectivités territoriales cibles est renforcé et si (2) les collectivités territoriales sont accompagnées dans la mise en place, opérationnalisation et suivi des mécanismes de gouvernance territoriale sensible au genre, (3) l’intégration de l’approche genre dans la gouvernance territoriale serait réalisée de manière systématique (4) parce que les collectivités territoriales auraient pris des engagements en matière de promotion de l’approche genre et auraient développés des outils spécifiques pour les mettre en place, conformément aux dispositions des lois organiques.

Le cadre logique est le suivant :

Effet1 : Le processus d’intégration de l'approche genre au niveau de la DGCL et des collectivités territoriales cibles est renforcé

Produit 1.1 : La Direction Générale des Collectivités Locales met en œuvre son plan d'action genre en matière de formation, et assure son suivi

Produit 1.2. : Les élus/es locaux/les ont les compétences renforcées dans le domaine de l’intégration de l’égalité de genre et de la gouvernance territoriale sensible au genre

Effet 2 : Les collectivités territoriales disposent des mécanismes de mise en place, opérationnalisation et suivi du processus de gouvernance territoriale sensible au genre

Produit 2.1 : Le processus de planification et de programmation au niveau territorial intègre les principes de l’égalité de genre et son suivi est assuré

Produit 2.2 : Les instances de l’équité, de l’égalité de chances et de l’approche genre (IEECAG) sont mises en place et opérationnelles au niveau des collectivités territoriales cibles

  • Budget : 6 919 865 MAD
  • Donateurs :
    • Contribution Ministère de l’intérieur : 5 526 958 MAD
    • Contribution ONU FEMMES : 1 392 907 MAD
  • Période de mise en œuvre : avril 2017 – décembre 2021
  • Zones cibles : Régions pilotes de Casablanca-Settat, Fès-Meknès et Marrakech-Safi.
  • Partenaires de mise en œuvre :

  • Le Ministère de l’Intérieur – DGCT ;

  • Les conseils régionaux des régions de Marrakech-Safi, Fès-Meknès et Casablanca-Settat.;

4. But de l’Evaluation finale

L’évaluation finale du programme de partenariat entre le Ministère de l’Intérieur- Direction Générale des Collectivités Territoriales et ONU Femmes pour promouvoir la gouvernance territoriale sensible au genre au Maroc (avril 2017- décembre 2021) et touchera les groupes concernés par les actions dudit programme.

Elle devra analyser la stratégie, les actions et les résultats du programme. En s’appuyant sur des éléments factuels crédibles et fiables, l’évaluation mettra l’accent sur les leçons tirées et traduira les conclusions en recommandations opérationnelles pour servir les programmes à venir et aider à la prise de décision.

Les principaux utilisateurs de cette évaluation sont ONU Femmes et la DGCT. Ils définiront et mettront en œuvre un plan de réponse aux recommandations opérationnelles identifiées.

Le programme sera évalué selon les critères d’évaluation de l’OCDE DAC suivants : (i) la Pertinence, (ii) l’Efficacité, (iii) l’Efficience, et (iv) la Durabilité.

Les résultats de cette évaluation alimenteront le processus d’intégration de l’approche genre dans la gouvernance territoriale).

L’évaluation finale aura pour objectifs :

  • Évaluer la pertinence de la contribution d'ONU Femmes au priorités nationales de développement et à l'alignement sur les conventions et accords internationaux (CEDAW, plateforme d’action de Beijing, ODD) ;
  • Évaluer l'efficacité de mise en œuvre du programme et l'efficience organisationnelle ;
  • Évaluer la durabilité de l'intervention en vue d'atteindre l’effectivité de l’égalité entre les hommes et les femmes en Maroc ;
  • Analyser comment l'approche fondée sur les droits humains et les principes d'égalité des sexes sont intégrés dans la mise en œuvre du programme et dans quelle mesure le programme contribue à apporter des changements transformateurs en matière d’égalité de genre;
  • Identifier et valider les leçons apprises, les bonnes pratiques, les exemples et les innovations des efforts qui soutiennent l'égalité des sexes et les droits humains dans le domaine de travail ;
  • Fournir des recommandations applicables pour orienter les futures interventions de la DGCT et d'ONU Femmes dans le domaine de la gouvernance locale sensible au genre

5. Critères et questions d’évaluation

Les questions ci-après donnent une indication des informations clefs à obtenir. Celles-ci seront développées et définitivement établies durant la phase de démarrage de l’évaluation, notamment dans le rapport de démarrage (inception report).

Le périmètre de l’évaluation est défini comme suit :

  • Période de mise en œuvre : avril 2017 – décembre 2021
  • Zones cibles : Régions de Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Marrakech-Safi
  • Partenaires de mise en œuvre :

  • Le Ministère de l’Intérieur – DGCT

  • Les conseils régionaux des régions de Marrakech-Safi, Fès-Meknès et Casablanca-Settat

Pertinence

  1. Dans quelle mesure le programme est-il aligné sur les besoins et les priorités des groupes cibles, notamment les femmes les plus vulnérables ?
  2. Dans quelle mesure le programme est-il aligné avec les cadres normatifs internationaux (CEDAW, Plateforme Beijing) ? et les cadres normatifs nationaux (constitution) ?
  3. Dans quelle mesure le programme a-t-il été développé et mis en œuvre selon les approches genre et droits humains ?

Efficacité

  1. Le projet, tel qu'il a été conçu et mis en œuvre, a-t-il adopté une approche stratégique et efficace pour promouvoir l'intégration de l’égalité entre les sexes dans la gouvernance locale ?
  2. Dans quelle mesure le programme a-t-il contribué à répondre aux besoins identifiés dans la phase de conception ? Et comment ?
  3. Dans quelle mesure ce programme a-t-il produit des changements, prévus ou imprévus, dans les attitudes et les pratiques des parties prenantes ?
  4. Est-ce que le programme a un effet catalyseur ? Comment ? Pourquoi ? Donner des exemples.
  5. Les indicateurs du suivi et d’évaluation sont-ils pertinents et adaptés aussi bien au contexte de mise en œuvre qu’aux exigences du document du programme ?
  6. Quelles menaces, quels risques et d'autres difficultés ont émergé pendant l’exécution ? Dans quelle mesure ont-ils entravé l'atteinte des produits et des résultats attendus ? Quelles sont les mesures prises pour les surmonter ?

Efficience

  1. Dans quelle mesure le modèle de gestion du programme (les ressources financières, humaines et techniques, la structure de coordination, la communication et l’échange d'informations, etc.) ainsi que sa gouvernance dont le comité de pilotage, ont-t-il été efficients par rapport aux produits et effets obtenus et ont soutenu la mise en œuvre et le suivi du programme?
  2. Dans quelle mesure ce programme a-t-il été développé, mis en œuvre, et suivi de manière participative incluant les acteurs concernés ?
  3. Les résultats sont-ils à la hauteur des moyens humains et financiers investis dans le programme ?
  4. Quel(s) type(s) d'obstacles (administratifs, financiers et organisationnels), le programme a-t-il rencontré et dans quelle mesure cela a-t-il affecté son efficacité ?
  5. Est-ce qu’une stratégie différente du programme, autre que celle utilisée, aurait mieux répondu aux besoins, aux priorités et au contexte ? Et pourquoi ?

Durabilité

  1. Quel est le degré de viabilité du programme à long terme et quelles mesures ont été identifiées et adoptées pour assurer son autonomie au-delà de la date de clôture ?
  2. Dans quelle mesure les organes de décision et les partenaires d'exécution du programme ont-ils pris les mesures nécessaires pour assurer la durabilité de ses effets ?
  3. Quelle est la probabilité de voir les résultats du programme maintenus, à moyen et long terme, après sa clôture ?
  4. Dans quelle mesure ce programme a-t-il permis de créer une synergie avec les autres programmes ou programmes appuyés par d’autres partenaires techniques et financiers ?

Conformité aux principes transversaux

  1. Les interventions du programme ont-elles contribué à promouvoir l'égalité des sexes ?
  2. Les interventions du programme ont-elles examiné et se sont-elles adressées aux thématiques relatives aux droits humains ?
  3. Les interventions du programme ont-elles été conçues et fournies en tenant dûment compte des considérations environnementales ?

6. Approche Méthodologique

ONU Femmes fait appel à un.e consultant.e ayant une expérience confirmée dans le domaine de l’évaluation sensible au genre.

La méthodologie suivie pour l’évaluation devra impérativement être basée sur les approches genre et fondée sur les droits humains, et intégrer ces approches dans l’ensemble des étapes de l’évaluation (méthodologie, planification, collecte et analyse des données, etc.). Elle devra également assurer la participation et l’inclusion de l’ensemble des parties prenantes. L’évaluation sera conduite en conformité avec le Code de Conduite Etique (voir annexe).

Cette évaluation devra utiliser une approche de méthode mixte intégrant des approches essentiellement quantitatives et qualitatives de la théorie et de la collecte, de l’analyse et de l’interprétation des données collectées et qui s’alignera avec la matrice finale des questions (complétée en concertation avec le groupe de référence).

La recherche approfondie inclura la planification, l’analyse documentaire, l’organisation des entretiens individuels et des groupes de discussion (focus groupes) avec les parties prenantes ainsi que tout autre outil quantitatif et/ou qualitatif qui s'avérerait utile pour recueillir des données pertinentes. Aussi, toute technique ou outil de communication (capsules didactiques, podcasts, témoignages des femmes bénéficiaires…), étude de cas permettant d’obtenir des résultats concrets de cette évaluation.

L’analyse documentaire devra couvrir l’ensemble des documents produits dans le cadre du programme, les textes législatifs et/ou réglementaires en lien avec le champ d’intervention du programme, les contenus audiovisuels produits dans le cadre du programme, ainsi que tout autre document contenant des informations pertinentes.

Les parties prenantes devront être incluses dans la collecte des données. Dans ce cadre, le/la consultant.e devra réaliser au moins des entretiens individuels avec les partenaires de mise en œuvre (y compris les expert.e.s ayant accompagné la mise en œuvre du programme), ainsi que des focus groups avec les bénéficiaires ayant participé aux activités de renforcement des capacités.

La méthodologie devra être décrite en détail dans le rapport préliminaire (méthodologie, matrice d’évaluation, une cartographie des parties prenantes, et le plan de travail), et dans le rapport final de l'évaluation. Les instruments utilisés pour la collecte et l'analyse des données doivent être inclus dans le rapport préliminaire.

L'évaluateur/trice devra souligner dans sa note méthodologique les différentes phases à entreprendre pour l’évaluation, les méthodes de collecte et d'analyse des données utilisées (par ex. : enquête d'appréciation, étude de cas sur les changements les plus importants, sondage, entrevues, groupes de discussion ou focus groupe, observation, visites de terrain, etc.).

Cette méthode devra intégrer de manière concrète la dimension genre et les principes des droits humains. Il/Elle devra également élaborer un cadre d'échantillonnage et indiquer comment il/elle tiendra compte de la diversité des intervenants.

Informations disponibles :

  1. Document de programme ;
  • Rapports annuels et les plans de travail (2017-2021) du programme ;
  • Rapports au donateur ;
  • Procès-verbaux des réunions du comité technique et du comité de pilotage ;
  • Etudes réalisées ;
  • Rapports des ateliers de formations ;
  • Rapports de missions ;
  • Rapports financiers ;
  1. Rapports d’experts ;

Les documents mentionnés ci-dessus doivent être mis à la disposition de l’évaluateur/trice avant ses missions et, dans la mesure du possible, sous format électronique.

7. Participation des parties prenantes

La gestion du processus d’évaluation sera assurée par un Groupe de gestion de l’évaluation composé des représentant.e.s de la DGCT, de la chargée de programme à ONU Femmes, de la chargée du suivi et de l’évaluation d’ONU Femmes. Ce groupe a pour mission :

  • Fournir la documentation nécessaire pour le bon déroulement de la prestation ;
  • Faciliter les rencontres et les entretiens ;
  • Accompagner et assurer le bon déroulement de la mission ;
  • Fournir des commentaires sur le rapport ;
  • Valider les rapports (version provisoire et finale).

Un Groupe de référence composé des parties prenantes sera constitué. Il accompagnera le processus d’évaluation à titre consultatif.

L’assurance qualité de l’ensemble des livrables sera effectuée par le/la spécialiste régionale en évaluation du bureau d’ONU Femmes pour les Etats Arabes, tel que stipulé par les normes de qualité d’évaluation de l’ONU Femmes.

Il est à souligner que l'évaluateur/trice devra procéder à une analyse approfondie de l’implication des différentes parties prenantes pour assurer un large éventail de participation et garantir un processus plus transparent pour l’évaluation.

8. Délais

La durée de la prestation est estimée à 50 jours étalée sur une période de 5 mois, à partir de la date du début de la mission.

9. Résultats attendus

Il est attendu que la/le consultant.e produise les documents suivants :

  • Un rapport de démarrage (inception report) —Note méthodologique détaillant le processus de mise en œuvre de la prestation, l’échéancier, les mesures d’accompagnement requises du Comité de gestion, ainsi que le rapport de la mission de terrain. Ce rapport devra inclure l’approche méthodologique, stratégie d’échantillonnage, carte des acteurs, la matrice d’évaluation, le plan de travail et un calendrier, et tous les instruments de collecte des données ;
  • Un rapport provisoire accompagné d’une présentation PowerPoint – il inclut la justification et l’étendue de l’évaluation ; les objectifs et méthodologie de l'évaluation ; les résultats, les évidences et l’analyse ; les conclusions ; les recommandations et les leçons apprises ;
  • Un rapport final d’évaluation, intégrant les bonnes pratiques et les leçons apprises en matière de gouvernance locale sensible au genre, incluant les commentaires du Comité de gestion de l’évaluation. Le rapport final d’évaluation doit être accompagné d’un résumé exécutif.

Format du rapport:

Le rapport final répondra par ailleurs aux règles d’évaluation applicables dans le système des Nations Unies (UN Women Handbook for Gender Responsive evaluation and GERAAS quality assurance), et devra contenir les renseignements suivants :

  • Les renseignements suivants doivent apparaître clairement dans les premières pages du rapport :
    • Le titre de l’initiative (c’est-à-dire l’activité, le programme, la politique, le sujet etc.) évaluée;
    • La date ;
    • La table des matières, comprenant les annexes ;
    • Le nom de l’évaluateur/trice ;
  • Le nom et l’adresse de/des l’organisation(s) ayant commandité l’évaluation. Le rapport d’évaluation doit être précédé d’un résumé exécutif qui doit présenter une synthèse des éléments de fond que contient le rapport d’évaluation. Le résumé doit être succinct (3 pages maximum) et se suffire à lui-même. Les informations qu’il présente doivent permettre au lecteur de comprendre sans peine les constatations, les recommandations et les enseignements tirés de l’évaluation. Le résumé doit comporter les éléments suivants :
    • Une brève description du sujet à évaluer ;
    • Le contexte, la situation actuelle et une description du sujet par rapport à des questions connexes ;
    • L’objet de l’évaluation ;
    • Les objectifs de l’évaluation ;
    • Le public visé par le rapport ;
    • Une brève description de la méthode suivie, y compris les raisons qui ont déterminé le choix de cette méthode, la source des données utilisées, les méthodes utilisées pour la collecte et l’analyse des données, et les principales limitations de l’évaluation ;
    • Les principales constatations et conclusions and learnings ;
    • Les principales recommandations.
  • Le sujet à évaluer doit être décrit clairement. Le rapport doit contenir une description de l’importance, la portée et l’envergure du sujet à évaluer, une description des destinataires/des bénéficiaires et des parties prenantes, et les données budgétaires. La description du sujet à évaluer doit être aussi succincte que possible, tout en fournissant tous les renseignements pertinents. S’il est nécessaire de présenter des renseignements supplémentaires, ceux-ci pourront faire l’objet d’annexes.
  • L’objet et le contexte de l’évaluation doivent être décrits. L’objet de l’évaluation doit permettre de comprendre pourquoi l’évaluation est réalisée, comment elle sera utilisée et les décisions qui en seront la suite. Le contexte doit permettre de comprendre le cadre dans lequel l’évaluation a eu lieu.
  • Le rapport d’évaluation doit expliquer les critères d’évaluation retenus par les évaluateurs. Tous les critères ne sont pas applicables à chaque évaluation. Le rapport doit expliquer pourquoi tel critère particulier n’a pas été retenu, ainsi que toute limitation qui peut s’appliquer aux critères retenus. Il doit aussi expliquer les règles de performance utilisées dans l’évaluation. La base sur laquelle s’appuient les jugements de valeur doit apparaître très clairement.
  • Le rapport d’évaluation doit exposer clairement les objectifs de l’évaluation, ainsi que la portée de celle-ci. Les objectifs originaux de l’évaluation doivent être exposés, ainsi que tout changement qui aurait été apporté au devis de l’évaluation. La portée de l’évaluation doit être exposée, ce qui permettra d’expliciter la couverture de l’évaluation. Il faut également reconnaître les limites de l’évaluation. Il faut expliquer les questions originales posées dans le cadre de l’évaluation, ainsi que celles qui se seraient ajoutées en cours de route. Il s’agit là de références importantes auxquelles il doit être possible de comparer le contenu du rapport. Les objectifs et la portée de l’évaluation sont, eux aussi, des références importantes pour déterminer si les méthodes qui ont été choisies et les ressources qui ont été allouées ont été adéquates.
  • La méthode d’évaluation retenue doit être décrite de façon transparente, ainsi que les limites qu’elle comporte.
  • Le rapport d’évaluation doit présenter une description complète, sans être prolixe, des aspects essentiels des méthodes retenues afin de permettre aux utilisateurs de l’évaluation de se faire une idée de la qualité des données. La description des méthodes doit comporter les éléments suivants :
    • Sources des données ;
    • Description des méthodes de collecte et d’analyse des données ;
    • Description de l’échantillon (domaine et population représentés, justification du choix, mécanisme de sélection, nombre de sujets retenus sur l’ensemble des sujets potentiels, limites de l’échantillon) ;
    • Indicateurs et critères de référence, le cas échéant (indicateurs précédents, statistiques nationales, etc.) ;
    • Équipe d’évaluation, y compris le rôle joué par les différents membres de l’équipe ;
    • Plan d’évaluation ;
    • Principales limites.

Les annexes devront comporter les éléments suivants :

  • Explicitation des points susvisés ;
  • Instruments de collecte des données (enquêtes, listes récapitulatives, etc.)
  • Système utilisé pour garantir la qualité des données par le contrôle et la supervision de la collecte des données ;
  • Examen détaillé des limites éventuelles.

  • L’évaluation doit comporter une description exhaustive de la participation des parties prenantes. Le rapport doit décrire le niveau de participation des parties prenantes et les raisons qui justifient le choix de ce niveau. Le rapport d’évaluation doit expliquer dans quelle mesure la conception de l’évaluation a intégré des garanties éthiques. Le rapport doit comporter une description satisfaisante des considérations éthiques, notamment la raison qui justifie la conception de l’évaluation et les mécanismes retenus pour protéger les participants. Cela vise la protection de la confidentialité, de la dignité, des droits et du bien-être des sujets humains, y compris les enfants, et le respect des valeurs des collectivités bénéficiaires.

  • Il est nécessaire que les conclusions se fondent sur des constatations compatibles avec les données recueillies et les méthodes utilisées. Elles doivent donner une idée de l’identification et/ou des solutions pouvant être apportées aux problèmes ou aux questions importantes. Les conclusions doivent ajouter de la valeur aux constatations. Le lien logique entre les conclusions et les constatations doivent apparaître clairement. Les conclusions doivent s’attacher aux questions importantes pour le sujet à évaluer, telles qu’elles ressortent des objectifs d’évaluation et des questions clefs relatives à l’évaluation. Des conclusions simples, connues d’avance et évidentes, ne sont d’aucune utilité et doivent être évitées.
  • Les recommandations doivent se fonder sur les faits et l’analyse, être pertinentes et réalistes et indiquer les priorités à retenir. Le souci de la précision et de la crédibilité exige que les recommandations découlent logiquement des constatations et des conclusions. Il faut aussi qu’elles soient pertinentes par rapport au sujet à évaluer, au mandat et aux objectifs de l’évaluation. Elles doivent être formulées de façon claire et concise. En outre, elles doivent refléter un ordre de priorité, dans la mesure du possible.

Les annexes doivent être complètes et pertinentes. Les annexes renforcent la crédibilité du rapport et permettent de faciliter son utilisation. Parmi les compléments d’information à faire apparaître dans les annexes doivent figurer les éléments ci-après :

  • Liste des personnes interrogées (si la confidentialité le permet) et des lieux visités ;
  • Instruments de collecte des données (questionnaires, enquêtes, etc.) ;
  • Mandat original de l’évaluation ;
  • Liste des abréviations.

10. Livrables

L’évaluation se déroulera selon les trois phases décrites ci-dessous :

Phase 1 : Planification de l’évaluation

  • Organisation d’une réunion préparatoire avec le Comité de gestion de l’évaluation afin d’informer le/la consultant.e des principes de l’évaluation suivis par ONU Femmes et des attentes vis-à-vis de sa mission ;
  • Organisation des premiers entretiens avec les parties prenantes clefs ;
  • Préparation de la mission et élaboration d’un plan et d’un calendrier d’exécution ;
  • Préparation des critères d’évaluation et élaboration de la grille d’évaluation, en concertation avec le Comité de gestion de l’évaluation composé des représentant.e.s de la DGCT et d’ONU Femmes ;
  • Première analyse documentaire ;
  • Elaboration du rapport de démarrage, qui intégrera la note méthodologique détaillée et adaptée en fonction des résultats de la première analyse documentaire et des premiers entretiens. Ce rapport devra décliner le processus de mise en œuvre de l’évaluation et inclure la matrice d’évaluation détaillée, l’analyse des parties prenantes, la théorie du changement, les méthodes et les instruments de collecte et d’analyse des données ainsi qu’un plan de travail/échéancier, en concertation avec le Groupe de référence et le Comité de gestion de l’évaluation.

Livrable 1 : Rapport de démarrage (inception report)

Phase 2 : Collecte, revue documentaire et analyse des données

  • Révision de l’ensemble des documents fournis relatifs à la consultation ;
  • Organisation des entretiens individuels et des focus groups avec les parties prenantes ;
  • Préparation du rapport provisoire d’évaluation ;
  • Facilitation d’un atelier de partage des résultats préliminaires de l’évaluation.

Livrable 2 : Rapport provisoire de l’évaluation

Phase 3 : Rapport final

  • Elaboration du rapport final de l’évaluation. Ce rapport devra intégrer les commentaires fournis par le Comité de gestion de l’évaluation, une analyse des difficultés et opportunités rencontrées au cours de la mise en œuvre du programme, ainsi que des recommandations pour le renforcement de l’effectivité

Livrable 3 : Rapport final de l’évaluation, résumé exécutif et présentation PowerPoint

11. Qualifications et expérience requises

Cette mission sera confiée à un.e expert.e disposant d’une expertise en évaluation et d’une expertise en matière de droits humain des femmes, et une connaissance en prise en compte de l’égalité dans la fonction publique.

L’expert.e devra détenir les qualifications minimales suivantes :

  • Diplôme universitaire en gestion des programmes de développement, sciences sociales et/ou évaluation des politiques publiques, ou formation équivalente ;
  • Au moins 3 expériences dans le domaine d’évaluation des programmes de développement, plus particulièrement en matière d’évaluation selon une approche droits humains et genre ;
  • Au moins 3 expériences d’évaluation des politiques publiques en faveur de l’égalité de genre et des droits humains, (y compris la connaissance du cadre national et international de référence);
  • Une connaissance technique et une expérience dans les domaines thématiques d’ONU Femmes, avec une spécialisation correspondant au thème de l’évaluation sensible au genre et droits humains ;
  • Maitrise des méthodes d’enquête et/ou d’étude sociologiques (qualitatives et quantitatives) ;
  • Maîtrise de la langue française à l’oral et à l’écrit. La maitrise de l’arabe est un atout.

12. Paiement

Le paiement se fera en 3 tranches sur la base des livrables et la certification d’une performance satisfaisante « certification of satisfactory performance » par la chargée du suivi et de l’évaluation d’ONU Femmes ou la Chargée de programme, et ce, après la validation des livrables par le Groupe de gestion de l’évaluation.

Le paiement afférant à l’exécution de la prestation sera réparti comme suit :

  • 30% du montant total à la réception et la validation du rapport de démarrage ;
  • 30% du montant total à la réception et la validation du rapport provisoire ;
  • 40% du montant total à la réalisation et la validation du rapport final, du résumé exécutif et de la présentation PowerPoint.

13. Critères d’évaluation de l’expert.e

L’évaluation des offres se déroulera en deux temps :

1) Evaluation technique (70%) – Maximum : 700 points :

Une note technique sur 700 sera attribuée à chaque soumissionnaire en fonction du barème suivant :

Critère

Note

Profil expertise :

1) Expertise en évaluation (200)

  • Au moins 3 expériences dans le domaine d’évaluation des programmes de développement, plus particulièrement en matière d’évaluation selon une approche droits humains et genre (100) ;
  • Une connaissance technique et une expérience dans les domaines thématiques d’ONU Femmes, avec une spécialisation correspondant au thème de l’évaluation sensible au genre et droits humains (40) ;
  • Maitrise des méthodes d’enquête et/ou d’étude sociologiques (qualitatives et quantitatives) (30) ;
  • Maîtrise de la langue française à l’oral et à l’écrit. La maitrise de l’arabe est un atout (30).

2) Expertise en matière de droits humains des femmes et (150)

  • Au moins 3 expériences d’évaluation des politiques publiques en faveur de l’égalité de genre et des droits humains, (y compris la connaissance du cadre national et international de référence (150) ;

350

Méthodologie :

  • Pertinence de l’offre technique, compréhension de la mission (175)
  • Outils proposés pour la réalisation de la consultation (175)

350

Total

700

2) Evaluation financière (30%)—Maximum : 300 points :

La note maximale (300 points) sera attribuée à la proposition techniquement qualifiée et la moins disante. La note des autres offres sera calculée au moyen de la formule suivante :

p = 300 (µ/z)

p = Points pour la proposition financière évaluée µ = Prix de l’offre techniquement valable et la moins disante z = Prix de l’offre objet de l’évaluation

3) Analyse technico-financière :

Analyse technico-financière

Notation de l’offre technique

700

Notation de l’offre financière

300

Pondération de l’offre technique

70%

Pondération de l’offre financière

30%

Nombre de points minimum pour la qualification de l’offre technique

490

14. Dossier de soumission

Le dossier de soumission doit comprendre :

L’offre technique :

  • Une note méthodologique détaillée décrivant l’approche et les outils préconisés pour la réalisation de la prestation et un calendrier d’exécution ;
  • Un CV détaillant l’expérience professionnelle dans les domaines liés à la prestation demandée, des rapports d’anciennes évaluations réalisées,
  • Les attestations de référence mentionnées dans les qualifications ;
  • Un exemplaire de rapport d’évaluation élaboré par l’expert.e, de préférence sur des thématiques d’égalité de genre, migration, et/ou traite des êtres humains.
  • Le formulaire P11 (UN Women Personal History form) renseigné et/ou actualisé. Il peut être téléchargé à : http://www.unwomen.org/about-us/employment/

L’offre financière

  • Une proposition financière détaillée (en format .pdf), incluant tous les frais de déplacement (environ 6 réunions en présentiel). Tous les acteurs du programme sont basés à Rabat. Les réunions de cadrage, de suivi et de validation auront lieu à Rabat.

Note : Veuillez scanner toutes les pièces demandées en un seul document étant donné que le système ne permet pas d’en télécharger plusieurs.

15. Code de Conduite éthique

Les évaluateurs agiront en accord avec les Termes de Références et ne pourront en modifier aucun aspect sans l’accord écrit du Bureau Maroc d’ONU Femmes.

Les évaluateurs doivent être attentifs aux croyances, aux coutumes et faire preuve d’intégrité et d’honnêteté dans leurs relations avec toutes les parties prenantes.

Conformément à la Déclaration universelle des droits des personnes des Nations Unies et autres conventions relatives aux droits des personnes, les évaluateurs doivent agir dans le respect des valeurs internationales.

Les évaluateurs doivent être conscients des différences qui existent au niveau des cultures, des coutumes locales, des croyances et pratiques religieuses, en ce qui concerne les interactions entre les personnes et les rôles dévolus aux femmes et aux hommes, les incapacités, l’âge et l’appartenance ethnique et savoir apprécier les implications que ces différences peuvent avoir lorsqu’ils planifient et réalisent les évaluations et établissent des rapports à leur sujet.

Les évaluateurs doivent garantir l’honnêteté et l’intégrité de l’ensemble du processus d’évaluation. Ils sont les premiers à devoir garantir que les activités d’évaluation ont été réalisées de manière indépendante, impartiale et fidèle.

Les évaluateurs doivent s’assurer que leurs contacts avec les particuliers sont placés sous le signe du respect et doivent éviter tout ce qui pourrait offenser la dignité ou le sens du respect de soi-même des personnes avec lesquelles ils entrent en contact durant une évaluation.

Sachant qu’une évaluation peut avoir des répercussions négatives sur les intérêts de certaines parties prenantes, les évaluateurs doivent réaliser l’évaluation et en faire connaître l’objet et les résultats d’une façon qui respecte absolument la dignité et le sentiment du respect de soi-même des parties prenantes.

Les évaluateurs doivent protéger l’anonymat et la confidentialité à laquelle ont droit les personnes qui leur donnent des renseignements.

Les évaluateurs doivent réduire au maximum les pertes de temps et respecter le droit des personnes à la vie privée.

Les évaluateurs doivent respecter les droits des personnes qui fournissent des renseignements de façon anonyme et faire en sorte que des informations dites sensibles ne permettent pas de remonter jusqu’à leur source. Ils doivent également indiquer clairement aux participants la portée et les limites de la confidentialité.

Les évaluateurs n’ont pas à évaluer les individus et doivent maintenir un équilibre entre l’évaluation des fonctions de gestion et ce principe général.

Les évaluateurs doivent prendre acte de questions et conclusions qui peuvent ne pas se rattacher directement au mandat.

Les évaluateurs sont responsables de leur performance et de ce qui en découle.

Les évaluateurs doivent savoir présenter par écrit ou oralement, de manière claire, précise et honnête, l’évaluation, les limites de celle-ci, les constatations et les recommandations.

Les évaluateurs doivent compléter l’évaluation dans le délai initialement imparti, sous réserve de quelques ajustements, et rendre compte des retards non prévus occasionnés par des facteurs sur lesquels ils n’ont pas de prise.

Pour plus d’informations concernant les normes et les standards d’évaluation du Groupe d’Evaluation des Nations Unies, veuillez consulter son site web :

http://www.unevaluation.org/normsandstandards/index.jsp?doc_cat_source_id=4

At UN Women, we are committed to creating a diverse and inclusive environment of mutual respect. UN Women recruits, employs, trains, compensates, and promotes regardless of race, religion, color, sex, gender identity, sexual orientation, age, ability, national origin, or any other basis covered by appropriate law. All employment is decided?on the basis of?qualifications, competence, integrity and organizational need.?

If you need any reasonable accommodation to support your participation in the recruitment and selection process, please include this information in your application.?

UN Women?has a zero-tolerance policy on conduct that is incompatible with the aims and objectives of the United Nations and UN Women, including sexual exploitation and abuse, sexual harassment, abuse of authority and discrimination.? All selected candidates will be expected to adhere to UN Women’s policies and procedures and the standards of conduct expected of UN Women personnel and will therefore undergo rigorous reference and background checks. (Background checks will include the verification of academic credential(s) and employment history. Selected candidates may be required to provide additional information to conduct a background check.)?

[1] http://www.unevaluation.org/document/detail/1914

[2] http://www.unevaluation.org/document/detail/102

[3] http://www.uneval.org/document/detail/980

Competencies

Valeurs CORE

  • Respect de la diversité
  • Intégrité
  • Professionnalisme

Compétences CORE

  • Sensibilisation et sensibilité en matière de genre
  • Responsabilité
  • Résolution de problèmes créatifs
  • Communication efficace
  • Collaboration inclusive

Required Skills and Experience

Cette mission sera confiée à un.e expert.e disposant d’une expertise en évaluation et d’une expertise en matière de droits humain des femmes, et une connaissance en prise en compte de l’égalité dans la fonction publique.

L’expert.e devra détenir les qualifications minimales suivantes :

  • Diplôme universitaire en gestion des programmes de développement, sciences sociales et/ou évaluation des politiques publiques, ou formation équivalente ;
  • Au moins 3 expériences dans le domaine d’évaluation des programmes de développement, plus particulièrement en matière d’évaluation selon une approche droits humains et genre ;
  • Au moins 3 expériences d’évaluation des politiques publiques en faveur de l’égalité de genre et des droits humains, (y compris la connaissance du cadre national et international de référence);
  • Une connaissance technique et une expérience dans les domaines thématiques d’ONU Femmes, avec une spécialisation correspondant au thème de l’évaluation sensible au genre et droits humains ;
  • Maitrise des méthodes d’enquête et/ou d’étude sociologiques (qualitatives et quantitatives) ;
  • Maîtrise de la langue française à l’oral et à l’écrit. La maitrise de l’arabe est un atout.
Added 1 year ago - Updated 1 year ago - Source: jobs.undp.org