Mobilisateur communautaire

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Application deadline 8 months ago: Wednesday 8 Nov 2023 at 00:00 UTC

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Contract

This is a UNV Community Volunteer contract. This kind of contract is known as National UN Volunteer. It is normally only for nationals. More about UNV Community Volunteer contracts.

De 2016 à 2020, le système de collecte des plaintes de violences basées sur le genre, « Gender-based Violence Information Management System » (GBVIMS en sigle), à travers ses huit (8) membres signataires du protocole de partage d’information, a enregistré un total de 51 730 cas de VBG qui sont répartis comme suit : Autres types de VBG = 40 743 cas, soit 79% ; cas de violence sexuelle (VS) = 10 987 cas de violence sexuelle, soit 21%. En 2021 la situation a légèrement connu une hausse avec un total de 11.592 cas de VBG signalés, soit une augmentation de 26 % par rapport aux cas rapportés en 2020. La quasi-totalité (95%) des survivants des cas de VBG rapportés sont des femmes et des filles qui ont subi une ou plusieurs types de VBG. Ces statistiques représentent uniquement les cas déclarés par les survivantes, mais ne constituent pas l'incidence totale ou la prévalence des VBG en République Centrafricaine, du fait que les acteurs du GBVIMS ne couvrent pas toute l’étendue du territoire national (seulement 42% du territoire). En plus, les données d’une étude récente conduite par ONU Femmes en 2021 en RCA indique que les violences économiques touchent 48,6% des femmes et 51,2% des jeunes filles ; les violences émotionnelles affectent 68,5% des filles et 67,1% des femmes ; alors que les viols victimisent 58,2% de femmes et 24,6% des filles. A la date du 1 Septembre 2023, ONUFEMMES a signé un cadre de collaboration avec le réseau des associations des survivant(e)s en RCA pour faciliter les activités mobiles des VBGs.

Face à ces défis et en lien avec son mandat, particulièrement le pilier d’Elimination des violences à l’égard des femmes et filles, ONU Femmes Centrafrique souhaite renforcer les mécanismes de prévention des VBG et de prise en charge des survivantes. A cet effet, ONU Femmes mènera, à travers le réseau MOSUCA (Mouvement des survivant(e)s des Centrafrique, des activités de prévention des VBGs à travers les sensibilisations en masse, groupe focalises et porte à porte visant à offrir une conscientisation des communautés sur les risques des VBGs, les mesures de mitigation, les services existantes ainsi que le circuit de référencement des cas de VBG dans les zones d’intervention de Bangui et ses périphéries. La stratégie de mise en œuvre sera à travers des interventions mobiles, notamment par la mobilisation et les sensibilisations communautaires en faveur au changement de comportement, le référencement des cas VBG ainsi que les interventions de réponse rapide aux cas de VBG a l’UMIRR et Maisons d’Espoir et d’Ecoute à Bangui et ses périphéries ainsi que dans les zones difficiles à atteindre. Afin d’assurer une mise en œuvre efficace des interventions dans lesdits espaces, il est prévu le recrutement d’un Volontaire Communautaire National/ Chargée de mobilisation communautaire appuyer la mise en œuvre des activités mobile de prévention des VBGs à travers cet approche basée la communauté et clinique mobile.

Dans le cadre des initiatives d’ONU Femmes RCA visant à fournir des services de lutte contre les VBG par le biais d'activités mobiles, fournir des services professionnels et confidentiels aux survivantes de VBG, en se fondant sur l'approche basée sur la communauté et basée sur les droits, le candidat retenu sera responsable des activités mobiles de prévention des VBGs à travers la clinique mobile en rendant les activités accessibles aux membres des communautés de Bangui et environ. Sous la supervision technique directe de la Chargée de Programme Elimination des Violences Faites aux Femmes et aux Filles d’ONU Femmes, le/la candidat(e) effectuera de manière les tâches suivantes :

Au niveau technique du programme : 1. Recueillir les feedbacks communautaires et les partager avec le PM EVAW pour coordonner avec les points focaux gouvernementaux, les partenaires locaux et les réseaux de femmes et élaborer de stratégies et d'approches appropriées de prévention de la violence basée sur le genre et d'atténuation des risques. 2. Garantir une participation effective de la communauté tout au long de la mise en œuvre des activités pilotes de prévention des VBGs. 3. Travailler étroitement avec des mobilisateurs communautaires de MOSUCA et les leaders traditionnels et d’opinion à mener des activités de sensibilisation sur les VBGs 4. Diriger la mise en œuvre d'approche centre sur la communauté, le cas échéant entre autres les activités qui visent en impliquer les hommes dans la prévention des VBGs 5. Sous l’appui technique de PM EVAW ; travailles-en étroite collaboration avec les partenaires et les points focaux communautaires afin d'identifier et de traiter les risques en matière des VBGs 6. Récolter les feedbacks communautaires pour évaluer la qualité des services d'orientation des survivant(e)s de VBGs la violence. 7. Compiler et soumettre des données désagrégé des activités de prévention mensuelles au la Chargée de Programme Elimination des Violences Faites aux Femmes et aux Filles d’ONU qui partagera avec coordinateur de sous cluster VBGs en veillant à ce que les données ne soient partages avec d’autre acteurs sans l’approbation de PM EVAW. 8. Sous le guide de PM EVAW, travailler avec les mobilisateurs et APS de MOSUCA pour identifier des actions concrètes qu'ils peuvent entreprendre pour accroître la participation des survivants VBGs à atténuer les risques auxquels elles sont confrontées au sein de la communauté. 9. Contribuer aux développements de relation avec partenaires clés avec les acteurs locaux des VBGs et sous l’appui de PM EVAW, établir des partenariats basés sur une compréhension approfondie et détaillée de l'environnement de travail pour faciliter le renforcent du circuit de référencement. 10. Sous le lead de PM EVAW, travailler avec d'autres secteurs pour reconnaître les risques qui existent pour les femmes et les filles survivantes des VBGs et renforcer leur protection et leur autonomisation des survivants grâce à des approches multisectorielles 11. Contribuer à l’identification des opportunités pour de nouvelles interventions en matière de VBG et soutenir les évaluations et le développement de nouvelles propositions de projets liés à la VBG 12. Planifier et coordonner étroitement avec la PM EVAW et les autres partenaires le déploiement des activités mobile de VBG dans les Maisons d’Espoirs et UMIRR et les zones difficiles d'accès pour les évaluations et la réponse rapide en fournissant une assistance holistique aux survivant(e)s VBG ;

Monitoring & Rapportage : 13. Rechercher les feedbacks de la communauté et adapter les activités en conséquence. 14. Suivre le plan mensuel de sensibilisation de la communauté avec les travailleurs communautaires de MOSUCA, sur la base des tendances des cas et des besoins permanents des femmes et des jeunes filles ;

  • Bonne aptitude interpersonnelle ;
  • Capacité à contribuer au travail en tant que membre d’une équipe ;
  • Flexibilité et ouverture à l’apprentissage et aux nouvelles expériences ;
  • Respect de la diversité et adaptabilité aux autres cultures, environnements et conditions de vie
  • Avoir le sens de la responsabilité et de la redevabilité
  • Disposer d’une capacité à développer et à maintenir les partenariats locaux ;
  • Flexibilité, adaptabilité, capacité et volonté de travailler dans les environnements difficiles, éloignés et potentiellement dangereux pour de longues périodes, impliquant des conditions de vie difficiles et peu de confort, et notamment de fréquents déplacements au sein de la zone d’opérations ; disponibilité à être déployé(e) /transféré à d'autres lieux d'affectation dans la zone d'opérations, si nécessaire ;
  • Adhésion manifeste aux principes d’engagement volontaire, incluant la solidarité, la compassion, la réciprocité et l’autonomie ; ainsi qu’aux valeurs fondamentales de l'ONU.

Etre membre de mouvement des survivant(e) s VBGs liées aux Conflits (MOSUCA) Avoir reçu des formations sur les VBG, la prise en charge des cas de VBG

RESULTATS ATTENDUS : 1. Un Centre d’écoute mobile est opérationnel ; 2. Les activités mobiles de prévention des VBGs dans les zones d’interventions d’ONU Femmes sont dynamiques ; 3. Les cas de VBG signalés ont référé aux services de prise en charge ;

La RCA est un pays post-conflit. A partir de 2013, un conflit sanglant a opposé les Séléka et les Anti Balaka, sur presque l’ensemble du territoire du pays. Craignant le risque d’un génocide, les Nations Unies ont décidé d’envoyer des casques bleus dans le pays, pour protéger les civils ramener la paix. Les affrontements ayant pris fin, en compte encore quelques zones du pays où des hommes en arme continuent de poser des attaques contre des villages, de personnes privées et même le personnel des ONG et des NU. A la suite de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation signé le 6 février 2018 entre les 14 Groupes armés et le Gouvernement de la RCA, l’Etat a amorcé le déploiement de ses services notamment, les Forces armées, la police, la gendarmerie, la justice dans plusieurs régions du pays. La RCA dispose d’un seul aéroport international (Bangui M’poko) qui assure toutes les liaisons aériennes avec l’extérieur et les régions du pays. Il y a des aérodromes dans les 16 capitales de chaque Préfecture et dans aussi dans certaines grandes sous-préfectures. Le réseau routier est en très pauvre, puisqu’il n’existe qu’une seule route principale qui relie la RCA au Cameroun qui est bitumée. Deux saisons alternent le climat en RCA. Une saison sèche et un saison pluvieuse repartie sur 6 mois chacune. La maladie la plus redoutée est le paludisme qui fait beaucoup de victimes chaque année. Le réseau hôtelier connait de plus en plus une grande croissance, mais demeure encore très cher. En termes d’alimentation, on trouve à Bangui et dans certaines grandes villes du pays une grande variétés de produits locaux et importés. Mais l’accès à ces produits n’est pas identique partout à travers le pays. Toutes ces difficultés rendent le coût de vie plus cher. Il en est de même pour les services comme les banques, les hôpitaux, l’électricité etc. dont l’accès est très limité et uniquement concentrés à Bangui la capitale. Cependant, il est possible de trouver sur place le nécessaire en fonction des besoins.

Added 8 months ago - Updated 8 months ago - Source: unv.org