Consultant - Fonctionnaire technique, Laboratoire de la méningite

This opening expired 11 months ago. Do not try to apply for this job.

WHO - World Health Organization

Open positions at WHO
Logo of WHO

Application deadline 11 months ago: Thursday 4 May 2023 at 21:59 UTC

Open application form
  1. Objectif du Poste:

Le Programme Maladies à prévention vaccinale fait partie des démembrements du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles (UCN) de la Région africaine de l’OMS et contribue à son action. Le programme d’action stratégique du groupe organique UCN consiste à alléger la charge de morbidité dans la Région africaine de l’OMS, en encadrant le programme de lutte contre les maladies en Afrique et en mettant à contribution des analyses plus fines pour éclairer les investissements stratégiques et les interventions ciblées de lutte contre les maladies. Cette démarche est sous-tendue par les principes directeurs d’une approche de lutte contre les maladies pansociétale, centrée sur les personnes et intégrée. L’approche pansociétale de lutte contre les maladies s’articule notamment autour de piliers comme : a) la mise en œuvre cohérente d’une triple riposte, notamment technique par la mise en œuvre de cadres normatifs propres aux maladies, la promotion d’interventions mixtes et la distribution de produits médicaux ; au niveau des systèmes de santé par le renforcement des capacités des systèmes de prestation de services de district en matière de cartographie et de classification des maladies, l’adaptation des interventions et la planification sectorielle et sous-sectorielle ; et multisectorielle en agissant sur les déterminants socioéconomiques et environnementaux des maladies grâce à la mobilisation des secteurs non sanitaires, des communautés et des parties prenantes ; b) le partenariat entre secteur public et secteur privé d’une part, et d’autre part entre le secteur de la santé et les secteurs non sanitaires ; et c) la participation des communautés dans les zones à haut risque ciblées, en mettant l’accent sur la gestion des déterminants des maladies, sur la création d’une demande de services de santé et sur la reddition de comptes par les responsables locaux de la santé.

Dans le contexte du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles et du Programme Maladies à prévention vaccinale (VPD) et dans le contexte de l’Équipe d’appui interpays pour l’Afrique de l’Ouest, le rôle de la/du fonctionnaire technique chargé(e) des laboratoires pour la méningite est d’accompagner les États Membres dans l’amélioration des résultats de la surveillance en laboratoire de la méningite par le renforcement des capacités des laboratoires, la supervision et la fourniture d’une expertise de haut niveau dans les technologies de diagnostic en laboratoire, le contrôle de la qualité et les systèmes de gestion approuvés par l’OMS. Il s’agit notamment de la mise en place de services de laboratoire fonctionnels, du renforcement des capacités de surveillance en laboratoire des maladies transmissibles prioritaires, de la fourniture d’une assistance technique et de formations sur les méthodologies, les procédures et les aspects de sécurité biologique en laboratoire, de l’élaboration et de la mise en œuvre de normes, de lignes directrices, de plans de travail et de protocoles normalisés, ainsi que de l’adoption, de la planification, de la mise en œuvre et du suivi-évaluation des protocoles. Le ou la titulaire du poste effectue également des examens de laboratoire sur site, consigne les meilleures pratiques, répertorie les besoins, les lacunes et les évaluations, et veille au partage d’informations.

  1. Prestations attendues

Les tâches assignées au/à la titulaire du poste s’articulent ainsi qu’il suit:

fournir une expertise technique aux pays de la sous-région pour soutenir le développement et la mise en œuvre de technologies de diagnostic dont la qualité est garantie, approuvées par l’OMS en insistant sur les systèmes de gestion de la qualité en vue de l’accréditation. Cela passe par :

  • l’élaboration de plans de travail en collaboration avec les sous-régions, les régions et les pays,
  • l’établissement, la planification et la mise en œuvre des protocoles de suivi-évaluation,
  • l’élaboration et l’examen des lignes directrices et des procédures normalisées existantes et leur mise en œuvre aux niveaux sous-régional, régional et national dans le cadre des réseaux régionaux et nationaux de santé publique ;

Renforcer les capacités des laboratoires nationaux de santé publique ou de référence pour assurer la surveillance en laboratoire des maladies transmissibles prioritaires, la confirmation des agents étiologiques et le suivi de la résistance aux antimicrobiens, par la formation et la supervision des techniciens de laboratoire et l’amélioration de l’assurance et du contrôle de la qualité ;

Orienter l’élaboration et la mise à jour des normes et standards pour améliorer les technologies de laboratoire, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités au moyen de formations sur les méthodologies, les procédures de laboratoire et les aspects de sécurité biologique sur la base des politiques de l’OMS, ainsi que sur la fourniture d’une expertise pour l’élaboration de nouvelles lignes directrices et la révision de celles existantes et promouvoir leur mise en œuvre ;

Mettre en place des services de laboratoire fonctionnels afin de fournir une expertise de haut niveau en matière de diagnostic de laboratoire et de contrôle de la qualité, notamment en menant des recherches et en organisant des formations en appui à ces activités ;

Contribuer à l’établissement et au renforcement de partenariats afin de soutenir pleinement les activités régionales conjointes de l’Initiative mondiale pour les laboratoires (GLI) et promouvoir l’adoption des orientations politiques du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique et le recours à l’initiative GLI renforcée. Cela suppose :

  • d’agir comme référent pour assurer la coordination de l’assistance technique et renforcer les capacités des laboratoires aux niveaux national sous-régional, régional et interpays, en étroite collaboration avec d’autres membres du personnel du programme de lutte contre les maladies à prévention vaccinale et d’autres groupes organiques, le cas échéant,
  • d’assurer la direction des examens et évaluations critiques, tout en documentant les principales réalisations,
  • de promouvoir le partage d’informations sur les meilleures pratiques en matière de technologies de laboratoire par l’analyse et l’interprétation de données, de résultats et de stratégies reposant sur des bases factuelles et
  • de fournir une expertise et des avis techniques aux États Membres et aux partenaires, de même qu’aux réseaux régionaux et sous-régionaux ;

Encourager une collaboration étroite aux niveaux des régions, des sous-régions, des pays et des centres collaborateurs de l’OMS, et entre ces différentes entités. Cela englobe :

  • la promotion de l’échange d’informations par vidéoconférence, par des consultations informelles et, au besoin, par des réunions interrégionales ou sous-régionales,
  • la collecte auprès des pays, la compilation et l’analyse de données, couplées à l’établissement régulier de rapports sur la situation des laboratoires au niveau des équipes d’appui interpays,
  • l’élaboration ou la participation à l’élaboration et à la tenue à jour des bases de données sous-régionales et nationales sur la surveillance des maladies à prévention vaccinale dans le cadre de l’élaboration de stratégies et d’outils nouveaux ou améliorés,
  • l’appui à l’élaboration des plans de travail et des propositions budgétaires connexes, comme prévu par le Statut du personnel et le Règlement du personnel de l’OMS, le Règlement financier et les procédures acceptées de la Région africaine de l’OMS ;
  • participer à la mobilisation des ressources en faveur des programmes du groupe organique, en collaboration avec le Programme Relations extérieures, partenariats et organes directeurs (EPG) et le Cabinet de la Directrice régionale (ORD), tout comme les bureaux de pays de l’OMS ;

s’acquitter des autres responsabilités connexes qui lui sont assignées, y compris remplacer les collègues et leur prêter son assistance si cela s’avère nécessaire.

  1. Qualifications, expérience, compétences et connaissances linguistiques

Éducation (Qualifications)

Essentielle

Un diplôme en sciences biomédicales et un diplôme ou une formation de troisième cycle en microbiologie.

Souhaitable :

Une formation de troisième cycle en santé publique ou en épidémiologie.

Expérience

Essentielle

  • Au moins sept années d’expérience de la gestion ou de la mise en œuvre des exigences techniques dans le domaine des méthodologies et procédures de laboratoire aux niveaux national et international.
  • Une expérience de la gestion de projets en lien avec des laboratoires de référence pour les maladies tropicales ou transmissibles au niveau national, portant notamment sur la planification, l’exécution, le suivi, l’évaluation et l’assurance de la qualité des projets, ainsi que sur la recherche et sur la formation des agents de santé.

Souhaitable

Une expérience professionnelle diversifiée, y compris dans le secteur privé, dans une organisation non gouvernementale, dans des institutions du système des Nations Unies ou dans des organismes publics relevant du domaine de la santé constituerait un atout.

Langues et niveau requis

Langues : une maîtrise de l’anglais ou du français et une connaissance pratique de l’autre langue.

Souhaitable une connaissance intermédiaire du portugais.

Les exigences linguistiques ci-dessus sont interchangeables.

Autres qualifications Compétences en informatique

Une capacité avérée à utiliser des logiciels bureautiques standards, une connaissance des logiciels informatiques courants, y compris les outils de cybersanté.

  1. Lieu d’affectation

Les consultants seront affectes a Ouagadougou

  1. Remuneration et budget

Monnaie : dollars des États-Unis (USD)

Classe : P.4. Rémunération mensuelle oscillant entre 8500 USD et 9980 USD, en fonction des années d’expérience.

  1. Duree du travail:

La duree du travail est prevue pour 6 Mois.

Additional information

  • This vacancy notice may be used to identify candidates for other similar consultancies at the same level.
  • Only candidates under serious consideration will be contacted.
  • A written test may be used as a form of screening.
  • If your candidature is retained for interview, you will be required to provide, in advance, a scanned copy of the degree(s)/diploma(s)/certificate(s) required for this position. WHO only considers higher educational qualifications obtained from an institution accredited/recognized in the World Higher Education Database (WHED), a list updated by the International Association of Universities (IAU)/United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO). The list can be accessed through the link: http://www.whed.net/. Some professional certificates may not appear in the WHED and will require individual review.
  • For information on WHO's operations please visit: http://www.who.int.
  • WHO is committed to workforce diversity.
  • WHO has a smoke-free environment and does not recruit smokers or users of any form of tobacco.
  • Applications from women and from nationals of non and underrepresented Member States are particularly encouraged.
  • WHO prides itself on a workforce that adheres to the highest ethical and professional standards and that is committed to put the WHO Values Charter into practice.
  • WHO has zero tolerance towards sexual exploitation and abuse (SEA), sexual harassment and other types of abusive conduct (i.e., discrimination, abuse of authority and harassment). All members of the WHO workforce have a role to play in promoting a safe and respectful workplace and should report to WHO any actual or suspected cases of SEA, sexual harassment and other types of abusive conduct. To ensure that individuals with a substantiated history of SEA, sexual harassment or other types of abusive conduct are not hired by the Organization, WHO will conduct a background verification of final candidates.
  • Consultants shall perform the work as independent contractors in a personal capacity, and not as a representative of any entity or authority. The execution of the work under a consultant contract does not create an employer/employee relationship between WHO and the Consultant.
  • WHO shall have no responsibility whatsoever for any taxes, duties, social security contributions or other contributions payable by the Consultant. The Consultant shall be solely responsible for withholding and paying any taxes, duties, social security contributions and any other contributions which are applicable to the Consultant in in each location/jurisdiction in which the work hereunder is performed, and the Consultant shall not be entitled to any reimbursement thereof by WHO.
Added 1 year ago - Updated 11 months ago - Source: who.int