Consultant.e Realisation diagnostic des capacités institutionnelles des services de réponse policière a la violence envers les femmes et les filles en Haïti

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Application deadline 1 year ago: Sunday 18 Sep 2022 at 23:59 UTC

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Contract

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Background

En septembre 2017, l'UE et l'ONU ont lancé l’Initiative Spotlight (IS) qui est un partenariat conjoint ambitieux pour éliminer toutes les formes de violence à l'égard des femmes et des filles dans le monde. Cette initiative s’inscrit dans le renforcement du partenariat mondial pour le développement, à travers, d’une part, la recherche de partenariats efficaces multi acteurs (gouvernement national, gouvernements locaux, société civile, secteur privé, entre autres) pour combattre le fléau de la violence faite aux Femmes et aux Filles (VFFF) et, d’autre part, à travers les efforts qui seront déployés dans le cadre d’une mobilisation de ressources afin de permettre la démultiplication de l’expérience Spotlight lors d’une deuxième phase du programme.

Haïti est l'un des pays des Caraïbes à bénéficier de cette initiative transformatrice. En effet, le pays est déclaré éligible au financement de l’Initiative Spotlight (IS) car il se distingue par un niveau élevé de violences basées sur le genre, et plus spécifiquement, les violences familiales, qui est le thème central pour Haïti. Le programme pays Spotlight Haïti « Éliminer les Violence Familiale faites aux Femmes et aux Filles », implémenté conjointement par l’ONU Femmes, le PNUD, l’UNICEF et UNFPA, ambitionne donc de créer un cadre permettant de protéger les femmes et les filles contre les violences familiales tels que le viol, l’inceste, le harcèlement sexuel et psychologiques, les privations et restrictions de libertés, les violences physiques, etc. Il a également pour ambition d’assurer une prise en charge holistique des femmes et filles survivantes de violences. Il met un accent particulier sur les besoins spécifiques des groupes de femmes et de filles qui sont exposées à de multiples formes de discriminations.

La Police Nationale d’Haïti (PNH) à l’instar des services de justice dont elle est l’auxiliaire a un rôle capital à jouer dans la lutte contre les violences envers les femmes et les filles. Une réponse de qualité en termes de services de police et de justice est indispensable pour garantir que les lois prises contre cette violence soient appliquées, c’est-à-dire, qu’elles protègent les femmes et les filles de la violence, qu’elles tiennent les auteurs de crimes pour responsables et qu’elles fournissent des réparations efficaces en faveur des victimes et des survivantes.

Ceci est particulièrement important pour la violence domestique qui est une forme de violence souvent silencieuse et signalée comparativement aux autres types de violences. Elle recouvre la violence domestique entre partenaires intimes ainsi que les violences familiales affectant les femmes et les filles au sein du ménage. Selon une récente étude d’ONU Femmes sur les déterminants de la violence familiale envers les femmes et les filles dans les départements de l’Ouest, du Nord-est, du Sud et de la Grand-Anse, 53.1% des femmes enquêtées considèrent la violence physique d’un partenaire intime comme une affaire privée qui devrait être réglée au sein de la famille et seulement 42% considéraient les rapports sexuels forcés par un partenaire/mari comme un crime. Il en résulte un taux de dénonciation très faible. D’un autre côté, le pays est confronté à une hausse sensible de la violence sexuelle liée au phénomène des kidnappings perpétrées par les gangs, particulièrement dans la capitale. Une analyse de la situation faite par le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme au dernier trimestre de l’année 2021 indiquait préliminairement une moyenne de 75 victimes de violence sexuelles du fait des gangs, dans leur majorité des femmes et des enfants. Le sous-rapportage des cas ne permet pas de disposer de données exhaustives pour déterminer l’ampleur réelle de ce fléau.

Par conséquent, la majorité des femmes et des filles ne signalent pas leurs expériences aux services formels et seule une minorité de cas de VFFF sont signalés à la police. En Haïti, selon les données de la dernière Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services en Haïti 2016-2017 (EMMUS VI), seulement 11% des femmes victimes de violence physique ou sexuelle se sont rendues à la police. Seul un faible pourcentage de ces affaires aboutit à des accusations portées contre les auteurs et encore moins de cas aboutissent à des condamnations. Le dernier examen périodique réalisé par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes des Nations Unies pour Haïti (CEDAW/C/HTI/CO/8-9, 2016) signalait comme facteurs du faible niveau de plaintes et condamnation de cas de VFFF auprès de la police et justice : une apparente acceptation sociale des violences domestiques et sexuelles ; une culture de silence et d’impunité, une faible confiance des victimes envers les tribunaux, et la police, et le recours excessif à la médiation et la conciliation pour les cas de VFFF.

Pour jouer efficacement son rôle et assurer la dispense d’une intervention judiciaire de qualité dans le cadre d’une approche globale, exhaustive et multisectorielle pour répondre à la violence à l’égard des femmes, la PNH a besoin d’être renforcée tant dans ses structures et ses procédures qu’en termes opérationnels. La PNH dispose actuellement de différents services qui contribuent à la réponse aux violences faites aux femmes et aux filles : la Coordination Nationale des Affaires Féminines et des Questions de genre (CNAF), des points focaux et cellules de VBG dans certains commissariats, l’Unité de Lutte contre les Crimes Sexuels (ULCS) à Port-au Prince et la Brigade de Protection de Mineurs (BPM). Malgré les progrès et les améliorations apportées ces dernières années par la mise en place de ces différentes structures et la PNH continue d’afficher des lacunes notables et ne fonctionne souvent pas au niveau requis pour répondre à la gravité, à la nature et à l’ampleur de la violence faite aux femmes et aux filles, pour préserver le bien-être et la sécurité des victimes et des survivantes et pour garantir l’accès des femmes à la justice.

Les procédures et protocoles pour la prise en charge cas de VFFF auprès de chacun de ces services ne sont pas toujours harmonisés entre eux ou pour les différentes étapes de la réponse policière : le contact initial, les entretiens et prise de déclarations des victimes, l’enquête, le rassemblement de preuves, particulièrement les preuves de violence sexuelle, l’assistance médicale/examen des victimes, la documentation (notes, photographies, rapport et dossier d’audience), la production et collecte de données administratives VFFF (fiche d’enregistrement), la gestion du cas/dossier, les mesures prises pour assurer la sécurité des victimes et des témoins, les mesures pour protéger la confidentialité des victimes, les appuis et références à des services spécialisés, la présentation des preuves au procès, le traitement des accusés/agresseurs, etc. Il s’avère également important d’assurer que les procédures et protocoles des services de police soient conformes aux normes et standards internationaux pour les services essentiels et la réponse policière aux VFFF.

L’application adéquate et efficace des procédures exige que la formation du personnel policier soit assurée à la fois en tant que partie intégrante du programme de formation initiale des policiers, mais également en tant que formation continue pour renforcer les compétences techniques des policiers affectées aux unités spécialisés dans la prévention et la prise en charge des victimes de VFFF. Ces renforcements peuvent inclure de connaissances en matière d’égalité des sexes ; les différentes formes et manifestations des VFFF avec emphase sur la violence domestique, familiale et sexuelle ; la protection de l’enfance ; le cadre légal et pénal sur les VFFF ; la prévention de la VFFF ; les approches pour une prise en charge centrée sur la victime et prévenant la victimisation secondaire ; une approche garantissant la responsabilité des auteurs ; les techniques d’enquête ; la gestion des cas ; les données administratives de VFFF, et autres éléments clés.

Troisièmement, les considérations de capacités opérationnelles doivent aussi être analysées pour identifier les principales lacunes des différents services. Ces capacités opérationnelles sont entre autres : la disponibilité et adéquation des espaces d’écoute privés pour les survivantes de violence dans les commissariats de police, l’accessibilité des installations pour les personnes à mobilité réduite, les moyens pour la documentation des preuves et pour la production et collectes des données administrative des cas de VFFF, et autres éléments clés à considérer pour une attention adéquate des survivantes dans les commissariats de police.

Finalement, il serait important d’analyser la capacité et les mécanismes de coordination entre les différents services, particulièrement :

La coordination entre les services de réponse aux VFFF à l’interne de la PNH, notamment entre la CNAF, les points focaux/cellules VBG, l’ULCS et la BPM, pour assurer une réponse intégrale et adéquate aux victimes ; ainsi que l’acheminement et références des victimes d’autres crimes (e.g. kidnappings) reçus par autres unités à ces services si elles ont été de victimes de VFFF et violence sexuelle. Les protocoles de coordination et mécanismes de référencements de services de la PNH avec les autres services essentiels de prise en charge : commissaires du gouvernement, tribunaux, BALs et autres services d’assistance légale pour victimes, santé, services de soutien psychologique et psychosocial, espaces sûrs et hébergements temporaires, autres services sociaux, et avec les différentes hotlines et lignes d’assistance téléphonique (e.g. ligne verte de la BPM, ligne verte de l’IBESR, hotline national VFFF du MCFDF, etc.). Les mécanismes de coordination interagence régulière entre le secteur judiciaire, ainsi que les mécanismes pluridisciplinaires et multisectoriels pour coordonner la réponse aux VFFF.

Fort de ce constat, le programme Spotlight Haïti dans son objectif de contribuer au renforcement des capacités des institutions nationales en matière d’application des lois et de planification stratégique en vue de mieux répondre aux violences à l’égard des femmes et des filles, entend appuyer les services de la PNH pour une plus grande efficacité de la réponse policière aux cas de violences à l’encontre des femmes et des filles. C’est dans ce cadre qu’ONU Femmes, de concert et en partenariat avec la Police National d’Haïti, cherche à recruter un.e consultant.e pour réaliser un diagnostic des capacités institutionnelles de la PNH à répondre efficacement à la violence envers les femmes et les filles ainsi que ses principaux besoin en terme de renforcement de ses capacités en la matière.

OBJECTIF GÉNÉRAL :

La présente mission vise, de manière globale, à évaluer les capacités de réponse de la PNH par rapport à la violence envers les femmes et les filles, y compris l’analyse des procédures, protocoles, curricula, niveau de connaissances existants, et capacités opérationnelles, et à identifier les besoins en termes de renforcement de ses capacités en la matière.

OBJECTIFS SPECIFIQUES :

Les objectifs spécifiques de cette mission sont les suivants :

Evaluer la capacité de l’institution policière à travers ses principaux services de réponse aux VFFF, notamment la Brigade de Protection des Mineures (BPM), l’Unité de Lutte contre les Crimes Sexuels (ULCS), les cellules VBG des commissariats et la Coordination des Affaires Féminines et des questions de genre (CNAF), particulièrement examinant les dimensions suivantes ;

Analyser la validité, l’efficacité, l’applicabilité et les lacunes des politiques, procédures et protocoles pour la prise en charge des survivantes de VFFF (prévention, contact initial /accueil, réception des plaintes, enquête, procédures policières avant le procès, procès/audiences, mesures de protection, coordination er référencement, , gestion des dossiers, production et collecte de données, etc.),leur conformité par rapport aux normes et standards internationaux. Analyser l’intégration des VFFF ainsi que les lacunes dans le curriculum de formation initiale et continue existante de l’Académie Nationale de la Police, école de police et autres formations régulières existantes pour les commissaires et inspecteurs, ainsi que les capacités existantes des formateurs et instructeurs pour impartir ces thématiques. Analyser et identifier les lacunes en capacités opérationnelles des différents services de prise en charge et de réponse de la PNH par rapport à la violence envers les femmes et les filles, notamment de la CNAF, cellules VBG, BPM et ULCS Analyser et identifier les lacunes dans les mécanismes de coordination entre les différents services de la PNH, les mécanismes de coordination et référencement avec les autres services essentiels pour victimes de VFFF, et les mécanismes de coordination interagence du secteur judiciaire et autres espaces de coordination multisectorielle pour la réponse aux VFF.

Sur la base des résultats de l’analyse, développer un plan de renforcement des capacités de prévention et de réponse des différents unités et services de réponse à la VFFF de la PNH

METHODOLOGIE :

Sous l’autorité de la Représentante d’ONU Femmes, la direction stratégique de la Spécialiste de Programme et la supervision du chargé de projet Spotlight ONU Femmes et la direction technique de la Spécialiste Technique du Spotlight, le/la consultant/e devra proposer une méthodologie détaillée utilisant comme références et guides le Paquet de services essentiels pour les femmes et les filles victimes de violence : Lignes directrices sur les éléments de base et la qualité, plus particulièrement le module 3-Justice et Police, et les guides suivants : le Manuel sur les réponses policières efficaces à la violence envers les femmes (UNODC/UN), le Programme Formation réponses policière VFF, le Handbook Gender-responsive Police Services for VAWG (UNW), le Manuel à l’intention des professionnels justice Enfants Victimes et témoins (UNICEF/ UNODC), et le programme Training Programme on the Treatment of Child Victims and Child Witnesses of Crime – Law Enforcement (UNICEF UNODC).

La méthodologie pour la collecte des données primaires sur le terrain devra combiner des méthodes mixtes avec des approches quantitatives et qualitatives, et devra se centrer sur l’analyse des capacités de prévention et de réponse de la PNH à la VFFF ainsi que la validité des procédures et protocoles utilisés actuellement. La méthodologie devra aussi proposer le travail participatif et de validation avec les cadres de la PNH tout au long du procès, y compris les visites au terrain des installations, le cadre de l’analyse et du plan de renforcement pour assurer la pertinence et appropriation de l’exercice par la PNH.

Le plan de renforcement des capacités proposés devra comporter des résultats concrets et mesurables portant sur les différents niveaux (capacités, procédures et protocoles, connaissance, etc.), déclinés en des objectifs clairs et réalistes ainsi que des activités à mettre en œuvre pour la réalisation des principaux résultats. Le plan de renforcement des capacités prendra en compte les différents niveaux ci-dessous : développement des capacités de prévention et de réponse en matière de connaissances et compétences techniques, en capacité de coordination, en capacité opérationnelle, en développement et reforme des procédures, protocoles et outils, et les appuis techniques recommandés pour chaque composant.

PORTEE INSTITUTIONNELLE GÉOGRAPHIQUE DU DIAGNOSTIC

Le diagnostic des capacités des services de réponse de l’institution policière par rapport à la VFF portera essentiellement sur les services et unités spécialisées de la PNH intervenant dans la lutte contre les VFFF et rattachées à la Direction Centrale de la Police Judiciaire : la Brigade de Protection des Mineures (BPM), l’Unité de Lutte contre les crimes sexuels (ULCS), les cellules VBG des commissariats et la coordination des Affaires féminines et des questions de genre (CNAF).

Le diagnostic portera au niveau central à travers les différents services cités plus haut et au niveau départemental à travers les cellules VBG et de protection des commissariats, notamment dans les 4 départements géographiques couverts par le programme Spotlight : Nord-est, Ouest, Sud et Grand-Anse. Le/la Consultante avec l’appui d’un cadre désigné par la DG-PNH organisera des visite(s) sur le terrain pour compléter la phase de collecte des données, coordonner des échanges avec les contreparties nationales et réaliser des exercices de présentation et validation des résultats.

Le/la consultant/e réalisera des consultations aussi avec une équipe technique des différentes agences du Spotlight que donnent appui à la PNH en protection, VFFF, renforcement des données (UNICEF, PNUD, UNFPA), ainsi que des agences et projets qui appuient la PNH dans la matière de VFFF (ONU Femmes, BINUH, etc.).

Duties and Responsibilities

Livrables

La consultation est sur la base de produits et est estimé de durer pendant une période de cent-vingt (120) jours non consécutifs.

No Livrables. Domaines /Contenus/ Items. Cadre Temporel. Calendrier de Paiement

1. Rapport de cadrage méthodologique

Méthodologie préliminaire contenant au moins :

Liste de documents et revue documentaire préliminaire Méthodes de collecte des données primaires et secondaires (questionnaires, guides d’entretiens, enquêtes, etc.) pour chaque dimension de l’analyse Sources et Plan d'analyse des données Méthodes de consultations et validation avec les partenaires. Approches et méthode pour l’élaboration du plan de renforcement institutionnel Plan de travail / calendrier détaillé de chaque étape

15 jours après la signature du contrat

Premier paiement 20 % à la réception et validation du rapport de cadrage méthodologique)

2.Collecte de données sur le terrain : visites de terrain/ Bref rapport sur le processus de collecte de terrain

Pré-test des outils de collecte de données Collecte des données Analyse des données

20 jours après la validation du rapport de cadrage méthodologique 30%

3. Rapport préliminaire du diagnostic, incluant le plan de renforcement des capacités

Rapport préliminaire (Constatations, résultats et recommandations). Listes des principaux besoins identifiés et capacités à renforcer Plan de renforcement des capacités 25 jours après

Rapport final du diagnostic et plan de renforcement des capacités de prévention et de réponse.

Diffusion des constatations par le biais d'un Atelier de Validation des et intégration des contributions dans le rapport final Rapport final intégrant les commentaires de toutes les parties :

Constatations et résultats de l’analyse Recommandations Méthodologie Annexes : outils, liste des institutions et personnes clés consultées, bibliographie, etc.

Résumé exécutif (max. 5 p.) Par produit 50%

Competencies

Competencies

Core Values

Respect for Diversity; Integrity; Professionalism.

Core Competencies

Awareness and Sensitivity Regarding Gender Issues; Accountability; Creative Problem Solving; Effective Communication; Inclusive Collaboration; Stakeholder Engagement; Leading by Example.

Please visit this link for more information on UN Women’s Core Values and Competencies: http://www.unwomen.org/-/media/headquarters/attachments/sections/about%20us/employment/un-women-employment-values-and-competencies-definitions-en.pdf

Functional Competencies

Ability to lead Policy review process through consultation with stakeholders; Very strong background on gender; Experience in assessing impact of policies, strategies and measures from a gender perspective; Ability to manage time and meet tight deadlines; Focuses on impact and result for the client and responds positively to feedback; Consistently approaches work with energy and a positive, constructive attitude; Demonstrates strong oral and written communication skills; Builds strong relationships with clients, focuses on impact and result for the client and responds positively to feedback; Consistently approaches work with energy and a positive, constructive attitude; Demonstrates strong oral and written communication skills; Remains calm, in control and good humored even under pressure; Proven networking, organizational and communication skills.

Required Skills and Experience

PROFIL RECHERCHE

Education :

Niveau minimum de Master (PhD souhaitable) en sciences sociales ou un autre domaine pertinent. Spécialisation/diplômes en VFFF sera un avantage.

Expérience :

Un minimum de 5 ans d’expérience et expertise dans la thématique d’élimination des violences faites aux femmes et aux filles et égalité des sexes, de préférence sur la réponse policière de la violence ; Un minimum de 5 ans d’expérience dans la conduite et coordination d’évaluations et analyse de capacités institutionnelles, de préférence d’institutions policières et/ou de la chaine pénale Expertise confirmée dans la le développement de plans de réforme, renforcement institutionnel et développement de capacités, de préférence dans la matière policière et du système de justice pénale. Excellentes connaissances des normes internationales relatives aux droits humains, droits des femmes, protection, égalité entre les sexes et autonomisation des femmes, et des normatives des services essentiels pour victimes de VFFF. Avoir d’excellentes capacités d’analyse, de rédaction, de synthèse, et de présentation de documents. Connaissance du contexte de développement Haïtien et expérience de travail en Haïti sera un avantage. Expérience pertinente dans le contexte de programmes et projets de Nations Unies ou autres organisations de développement international sera un avantage.

Langue :

Maitrise du français. Niveau avancé de l’anglais est requis.

DOCUMENTS A SOUMETTRE:

Toutes les soumissions doivent se faire dans le système au plus tard le 30 juillet 2022 à 14h00 heure locale. Toutefois, les offres technique et financière doivent être déposées à la même date par email à : [email protected]. Toutes propositions reçues après la date et l’heure indiquées ne seront pas considérées. Aucune proposition ne peut être modifiée après la date et l’heure fixées pour la remise des propositions.

Le/la consultant(e) intéressé.e devra soumettre séparément leurs offres relatives à la proposition Technique et la proposition Financière. Les offres qui ne respecteront pas ces dispositions seront automatiquement éliminées.

Les deux offres (technique et financière) doivent être envoyées comme deux fichiers séparés. Toutefois, les offres financières devront être codées et seul(e)s les candidats-es dont les offres passeront l’étape technique seront contacté(e)s pour qu’ils-elles envoient le code pour ouvrir leurs offres financières. En cas de non-respect de ces instructions, ONU Femmes ne pourra en aucun cas être tenu responsable si la proposition est ouverte prématurément.

Proposition Technique:

Formulaire personnel de candidature ONU Femmes (P11) dûment rempli et signé (téléchargeable sur http://www.unwomen.org/about-us/employment); Une lettre d’expression d’intérêt contenant la déclaration sur l’expérience et la qualification du candidat par rapport aux qualifications, à l’expérience et aux compétences requises. Une proposition technique de 5 pages décrivant la compréhension de la mission et le plan de travail proposé avec un calendrier.

Proposition Financière

L’offre financière doit indiquer le coût global de la consultation, avec une description détaillée de toutes les charges y afférentes incluant les honoraires et tous les frais connexes (logistique des séances de formation, mobilisation des participants-tes et prévoir leurs frais de déplacements, etc.

Evaluation Criteria

This SSA modality is governed by UN Women General Terms and Conditions. UN Women will only be able to respond to applicants who meet the minimum requirements.

Candidates should clearly indicate how they meet the above-mentioned criteria in their applications.

The following documents should be submitted as part of the application. Please make sure you have provided all requested materials:

UN Women P11 including experience in similar assignments; the P11 form can be downloaded at http://www.unwomen.org/about-us/employment, a signed copy should be submitted; Letter of Interest containing the statement on candidate’s experience and qualification against required qualification, experience and competencies. 2 pages proposal outlining understanding of the assignment and proposed workplan with a timeline.

Note: Kindly note that the system will only allow one attachment. Please upload as one attachment of the documents as mentioned above online through this website

Candidates should have the ability to quickly submit degree certificates, medical certification (of good health) expression of Interest (EoI).

Evaluation of applicants

Candidates will be evaluated using a cumulative analysis method taking into consideration the combination of the applicants’ qualifications mentioned above, and financial proposal. A contract will be awarded to the individual consultant whose offer receives the highest score out of below defined technical and financial criteria. Only candidates obtaining a minimum of 50 points in the technical evaluation will be considered for financial evaluation.

Technical Evaluation (70%) – max. 70 points:

Financial Evaluation (30%) – max. 30 points.

The maximum number of points assigned to the financial proposal is allocated to the lowest price proposal. All other price proposals receive points in inverse proportion. A suggested formula is as follows:

p = 30 (µ/z)

Using the following values:

p = points for the financial proposal being evaluated

µ = price of the lowest priced proposal

z = price of the proposal being evaluated

Only long-listed candidates will be contacted.

Financial proposal. Shortlisted candidate will be requested to submit a financial proposal. The financial proposal shall specify a total lump sum amount breaking down a daily professional fee, proposed number of working days and any related expenses, i.e. travel and communications expenses.

L’EVALUATION DES SOUMISSIONS:

Les propositions techniques seront évaluées sur la base de leur conformité aux termes de référence, à l’aide des critères d’évaluation et du système de points plus bas. A la demande de la commission de sélection, les candidats.e.s devront fournir par écrit, dans le délai imparti, tous les renseignements complémentaires éventuellement nécessaires jugés utiles. Ces renseignements ne doivent en rien modifier l’offre de base.

Seules les propositions sélectionnées ayant obtenus un minimum de 70 points après analyse des propositions techniques seront considérées pour l’ouverture et l’évaluation financière. Les offres financières ne devront pas porter de signes indicatifs du/de la consultant.e.

Lorsqu’il y a une incohérence entre le prix unitaire et le prix total obtenu en multipliant le prix unitaire par la quantité, le prix unitaire cité fera foi, à moins que la commission d’évaluation estime qu’il s’agit d’une erreur grossière de virgule dans le prix unitaire auquel cas le prix total tel qu’il est présenté fera foi et le prix unitaire sera corrigé.

EVALUATION DE LA SOUMISSION TECHNIQUE

(70% DE LA NOTE GLOBALE)

Points max

Critère 1 : Niveau minimum de Master en sciences sociales ou un autre domaine pertinent. Spécialisation/diplômes en VFFF sera un avantage.

Master……………………………………………………………………………………………………….5 pts Master et spécialisation/diplômes en VFFFF ……………………………...………………… 10 pts

10

Critère 2 : Un minimum de 5 ans d’expérience et expertise dans la thématique d’élimination des violences faites aux femmes et aux filles et égalité des sexes, de préférence sur la réponse policière de la violence ;

4 ans………………………………………………………………………………………………………………………….5 pts 5 ans et plus…………………………………….………………………………………..…………………….……..10 pts

10

Critère 3 : Un minimum de 5 ans d’expérience dans la conduite et coordination d’évaluations et analyse de capacités institutionnelles, de préférence d’institutions policières et/ou de la chaine judiciaire

7 ans..……………………..………………………………………………………………………………………….……10 pts Plus de 7 ans…..………….………………………………………………….…………………..……………………20 pts

20

Critère 4 : Expertise confirmée dans la le développement de plans de réforme, renforcement institutionnel et développement de capacités, de préférence dans la matière policière et du système de justice pénale.

5 ans d’expériences …………………………………………………………………………………………………10 pts Plus que 05 ans d’expériences ……………………………………………………..…………………….......20 pts

20

Critère 5 : Connaissance du contexte de développement Haïtien et expérience de travail en Haïti sera un avantage.

Oui……….....……………………………………………………………………………………………….……….…..…5 pts Non .....................…………………………………………………………………………….……………………… 0 pts

5

Critère 6: Expérience pertinente dans le contexte de programmes et projets de Nations Unies ou autres organisations de développement international sera un avantage.

Oui……….....…………………………………………………………………………………………….………….…..…5 pts Non .....................…………………………………………………...……………………….……………….…… 0 pts

5

Critère 7 : Méthodologie, son adéquation aux conditions et au calendrier du plan d’exécution

Les aspects importants de la tâche à accomplir ont-ils été traités de manière suffisamment détaillée ?.................................................................................................................5 pts Le contenu des tâches à accomplir est-il bien défini et correspond-il aux TOR ?......................................................................................................................10 pts La présentation est-elle claire et le déroulement des activités et la planification sont-ils logiques, réalistes et garantissent-ils une réalisation efficace du projet ? ………………………………………………………………………….............................................5 pts

30

CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES

Il est important que la/le consultant/e prenne en considération diverses questions telles que la garantie de la sécurité des répondants et des intervieweurs; la protection de la vie privée et la confidentialité de l'entrevue; la prestation d'une formation spéciale sur les questions d'égalité des sexes et la violence aux membres de l’équipe, et la signature d’un code de bonne conduite (notamment l’engagement à n’avoir pas été impliqué dans les VBG, et de ne pas être impliqué dans les comportements contraires aux standards en matière de prévention contre les VBG) et protocoles contre l’exploitation sexuelle et abus (SEA), la fourniture d'un niveau minimal d'information ou de renvoi pour les répondants en situation de risque; et le soutien émotionnel et technique aux intervieweurs.

Added 1 year ago - Updated 1 year ago - Source: jobs.undp.org